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Le cas d'atterrissage OVNI + échantillons de Golabki, Pologne, 1998...

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Avertissement : il s'agit d'un draft écrit en 2012. En effet, la date précise de l'observation est absente et ceci ne me permet pas de vérifier à coup sûr le candidat proposé. J'ai mis le billet en ligne car ce cas est actuellement discuté.


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Je suis tombé sur ce cas à la suite d'une courte discussion avec un ancien représentant du MUFON en France, John Tomlinson.

Le cas semble intrigant et étrange au premier abord. Il se situe à Golabki, en Pologne, et l'unique témoin, une dame, le situe en juillet ou début août 1998, vers 2 heures du matin.

Le cas est décrit en Anglais par Nancy Talbot.
De suite, je suppose une méprise astronomique avec un astre disparaissant doucement sous l'horizon, déformé ou non par les arbres ou encore les nuages.
Étonnamment, aucune vérification en ce sens n'a été effectuée...
Les résidus trouvés ressemblent particulièrement à des scories, c'est à dire des résidus de fonderie.
J'en trouve assez facilement autours de chez moi. De tels résidus, par exemple et autrefois, pouvaient servir à la voirie pour effectuer des remblais, des murets, des chemins, etc.



Un échantillon  de scorie que j'ai prélevé aux abords de chez moi.



Un des deux échantillons prélevés dans le champ.

La dame fournit également un dessin où l'on trouve la direction cardinale Nord, la position de la maison d'où elle a vu l'OVNI atterrir très très lentement, et la direction de cet atterrissage supposé, c'est dire vers l'Ouest

Le plan dessiné du lieu de l'observation.



Je lance alors le logiciel Stellarium, le positionne sur la Pologne, et je trouve un premier excellent candidat. Le 5 août 1998, entre 1 heure et deux heures du matin, la Lune était justement en train de se coucher, et ce justement encore, dans la direction du supposé atterrissage. Les 7 et 8 juillet 1998 sont d'autres dates possible où la Lune se couchait là encore vers 2 heures du matin et justement encore dans la direction indiquée sur le dessin.




J'ai commencé à regarder la météo.
Le ciel semble avoir été partiellement nuageux le 5 août 1998 à deux heures du matin à Poznan  situé apparemment à une trentaine de km de Golabki.
http://www.wunderground.com/history/airport/EPPO/1998/8/5/DailyHistory.html


A posteriori de cette méprise Lune (lors de la vague d'OVNI dite de 1954 en France, principalement le 3 octobre 1954 ou encore pour le cas de Feignies), un ingrédient du cas peut également s'expliquer par une corrélation illusoire assez courante, classique en ufologie et somme toute tout à fait légitime pour la témoin de bonne foi. De vulgaires scories auraient été trouvées a posteriori dans le champ, et associées, à tort à l'observation. Et voilà un cas solide en ufologie....

Une bonne façon de vérifier cette piste de la méprise Lune serait de se rendre sur place en 2016, étant donné le cycle Saros. Et donc de retrouver potentiellement dans les mêmes conditions d'observation. Cette méthodologie originale d'enquête a fait ses preuves afin de confirmer, ou non, la piste de méprise(s) astronomique(s).  Elle a été encore appliquée récemment à propos d'un cas du GEIPAN datant de 1994. Hélas, nous ne disposons pas de la date exacte de l'observation alléguée.

Alors, méprise Lune et scories ou atterrissage exotique avec échantillons ?

Gilles Fernandez




Science & Vie Junior Hors-Série n°118 (Juillet 2016)...

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Couverture...

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J'ai eu l'immense honneur d'être longuement consulté pour ce numéro spécial "exobiologie" pour la partie consacrée aux OVNI de cet hors-série du célèbre magazine.

Le numéro est désormais dans vos kiosques...

Bien sûr, il s'adresse avant tout aux adolescents et pré-adolescents.

Quelques cas "bluffants" sont relatés, avec leurs bémols "sceptiques", Cash-Landrum, Téhéran, Vague Belge, Guernesey, Minot, etc...

Une partie sur les stimuli conventionnels pouvant générés des rapports d'OVNI ;

L'indiscernabilité OVNI/OVI ;

Et bien plus encore...

Sommaire...


Gilles Fernandez, June 2016.

Rencontre rapprochée à Ariel School, Ruwa, Zimbabwe 1994 ? Quelques Contre-Tons...

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Ce billet est une synthèse d'un travail collectif commencé en 2010/2011. Il n'aurait pas été rendu possible sans les analyses de certains intervenants des forum UFO-Scepticisme et Reality Uncovered, et en particulier et surtout mon ami Nab Lator. Mais aussi suite à de plus récents échanges privés.


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L'observation d'Ariel School est l'une des plus importantes dans l'histoire récente des OVNI (Dominique Callimanopulos in Exploring African and Other Alien Abductions).
En 1994, Ariel School à Ruwa a été le site d'une observation d'un atterrissage d'OVNI. Certains élèves parmi la soixantaine impliquée dans l'observation ont également rapporté qu'un "être étrange" a communiqué avec eux les yeux dans les yeux. (Wikipédia).
Le 14 Septembre 1994, un OVNI a filé à travers le ciel de l'Afrique australe. Deux jours plus tard, quelque chose a atterri dans une cour d'école en Ruwa, au Zimbabwe, avec trois ou quatre choses à côté de lui, selon la journaliste Cynthia Hind. Cela a été vu par 62 écoliers, qui avaient peu ou pas été exposés à la télévision ou la presse populaire à propos d'OVNI. Cynthia Hind les a interrogés au lendemain de la rencontre et leur a fait faire des dessins de ce qu'ils avaient vu. (UFO Evidence).

Un des dessins de la rencontre par l'un des enfants...
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Ce cas est donc considéré comme l'une des meilleures preuves de l'ufologie, d'autant plus qu'il est relativement récent. Il est d'ailleurs actuellement très souvent évoqué dans la "blogosphère" ufologique (comme par exemple sur le groupe FaceBook UFO-Updates), car un documentaire impliquant les témoins de 1994 retrouvés et interviewés à nouveau va bientôt sortir (en 2017 ?), Ariel Phenomenon. Voici son teaser/bande-annonce :



Je connais très peu d'articles ou de discussions sur le cas apportant des contre-tons, excepté celle en Anglais sur le forum Reality-Uncovered et celle en Français sur le forum UFO-Scepticismeà laquelle j'ai également participé. Je me propose d'en résumer les point principaux, mais en ajoutant aussi des éléments de réflexion personnelle.

Pour cela, il est important de découper ce cas en deux temps qui ont leur importance : la venue et les sessions d'interviewes de Cynthia Hind et celles de John Mack, deux mois après la venue de la première.
Si vous avez consulté les hyperliens (en orange) concernant ces deux personnes, vous avez noté qu'elles ont un très fort intérêt pour les OVNI. Et Mack plus particulièrement pour les abductions (voir par exemple cet autre billet concernant cette thématique) mais aussi pour l'écologie et la protection de la planète, le militantisme anti-nucléaire. On peut aussi lire l'entrée "alien abduction" sur le dictionnaire sceptique (en Anglais) ou encore en Français.
Aussi, il convient de s'interroger si, du fait de ce fort background culturel des enquêteurs, celui-ci n'aurait pas contaminé les témoignages, comme nous y reviendrons, du fait d'une méthodologie d'entretien avec l'enfant guère orthodoxe et très loin des canons et standards habituels, notamment ceux issus de la psychologie cognitive et de la criminologie.

Ainsi, il est particulièrement intéressant (ou révélateur) de constater combien la protection et l'écologie de la planète "apparaissent" dans les témoignages des enfants quand Mack les interroge, alors que cette thématique n'était pas présente dans les narratifs recueillis par Cynthia Hind...

La journaliste Cynthia Hind et le Docteur John E. Mack...

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La Venue de Cynthia Hind à l'Ecole...


Il est important de savoir que si Cynthia Hind s'est déplacée à l'école, il y avait un contexte propice, tout à fait particulier et exceptionnel : le Pays faisait l'objet d'une "vague d'OVNI" (UFO flap en Anglais) le 14 septembre 1994.
Mais quel était donc cet objet qui a survolé le ciel et donné lieu à des rapports d'OVNI : un engin venu d'un autre monde (et qui aurait atterri plus tard près de l'école ?) ou bien quelque chose de beaucoup plus conventionnel, quoique légitimement surprenant pour des observateurs ?

Ces rapports d'OVNI du 14 septembre 1994 ont justement été récoltés et ont fait l'objet d'un article de Cynthia Hind dans la revue à laquelle elle a beaucoup contribué, UFO AFRINEWS, et en particulier le numéro 11, pp.4-18, Cet article nous indique que les observations de cet objet filant dans le ciel ont eu lieu entre 20h50 et 21h05. Certains des témoins ont réalisé des dessins de cet OVNI. En voici quelques uns :

Dessins de témoins de l'OVNI ayant survolé l'Afrique Australe le 14 Septembre 1994 entre 20h50 et 21h05...

Dessins de témoins de l'OVNI ayant survolé l'Afrique Australe le 14 Septembre 1994 entre 20h50 et 21h05...


Le lecteur de ce blog a sans doute remarqué un fort air de famille avec d'autres dessins d'OVNI, alors que le stimulus conventionnel qui les a généré n'était qu'une rentrée atmosphérique (débris spatiaux manufacturés), notamment avec ceux présentés dans cet article (en Anglais), au chapitre Human Inter-Individual Variability in Perception, Memorization and Restoration of an Event or Stimulus.

L'Afrique Australe, et en particulier autour d'Harare, a-t-elle connu le passage d'une rentrée atmosphérique visible depuis son sol ? La réponse est affirmative et se trouve dans le Catalogue des Rentrées Atmosphériques de Ted Molczan :
Capture du catalogue de Ted Molczan pour le 14 septembre 1994... Vous pouvez cliquer sur l'image pour l’agrandir.

L'heure correspond également (18h51 UTC = 20h51 locale). A partir de logiciels, il est même possible de savoir si la rentrée était visible par exemple pour Harare. C'est ce que s'est proposé de faire "Nab Lator" :

Le passage de la rentrée atmosphérique de Cosmos 2290r depuis Harare entre 20h50 et 20h54 locales...
Aussi, l'objet qui a survolé le ciel de l'Afrique Australe et qui a donné légitimement (et classiquement) lieu à des rapports d'OVNI n'était qu'une rentrée atmosphérique...

C'est donc pendant ce contexte ufologique particulier que Cynthia Hind se rend à Ariel School, ayant eu vent d'un "incident" impliquant une "soixantaine" d'élèves entre 5 et 12 ans environ. Elle décide de s'entretenir avec eux. Ceci est relaté dans le numéro d'UFOAFRINEWS déjà cité, mais également le suivant.
On retrouve les sessions d'entretien avec les enfants dans un documentaire, et en particulier les extraits suivants :




L'entretien avec l'enfant a été l'objet de nombreuses expériences et articles scientifiques, adaptations et créations de protocoles standards d'entretien, en psychologie ou en criminologie, en vue d'éviter ou de minimiser bien des biais qui se manifestent lors de tels entretiens (ou même questionnaires) et qui "polluent" les témoignages. 
La méthodologie d'entretien avec les enfants de Cynthia Hind est vraiment très loin de ces standards de telle façon à au moins contrôler ces biais et variables parasites (surtout chez les jeunes enfants), mais justement ou pire elle les maximise... Elle n'est pas à blâmer, car sans aucun doute non-formée à l'entretien avec l'enfant, mais ceci nous permet de mieux comprendre ce qui se passe ici. Et surtout d'avoir un tout autre regard que celui des ufologues sur les témoignages et les dessins des enfants, bien plus précautionneux et critique...

Les criminologues et les psychologues recommandent déjà deux principaux critères méthodologiques en ce qui concerne l'entretien avec l'enfant que Cynthia Hind ne respecte pas : l'entretien individuel et favoriser la narration libre. 

La narration libre n'est pas respectée : L'interviewer, l'enquêteur policier (ou non) ou le praticien se doit toujours d'interroger l'enfant sur son souvenir et son rappel de l’événement en laissant l'enfant délivrer son témoignage. Il ne doit absolument pas l’interrompre, ni lui poser des questions spécifiques et précises. Au mieux, il peut de temps en temps et uniquement le paraphraser, afin d'encourager l'enfant à continuer son récit. C'est dans un temps second, et uniquement, que l'on peut engager une seconde phase à l'entretien, celle des questions, mais là encore avec un certain nombre de précautions et procédures standards qui s'imposent (nous y reviendrons).

Les sessions d'entretien sont collectives et non pas individuelles : L'entretien avec l'enfant doit se faire de manière individuelle (là encore avec une procédure particulière). Or, dans les extraits vidéo-enregistrés plus haut, il est frappant de voir que les enfants sont interrogés en "rang", de quatre à six enfants. Parfois, d'autres enfants sont en arrière-plan et écoutent un autre enfant interrogé. Les adultes discutent entre eux ou "débriefent" alors que les enfants sont encore très proches et présents...
Aussi, les enfants entendent ce que les autres racontent (y compris les adultes), et risquent donc de se co-influencer les uns les autres. Pire encore, un enfant qui n'aurait rien ou très peu vu, voit que ses petits camarades détaillent quelque chose et que cela intéresse fortement l'adulte (récompenses verbale et non-verbale). Cela pourrait encourager à participer au "jeu"...

Exemple/capture lors d'une session d'entretien par Cynthia Hind où un enfant interrogé par elle est écouté par d'autres enfants...

Autre exemple/capture d'une session d'entretien avec les enfants par Cynthia Hind : six enfants sont placés côte à côte et elle les interroge un par un, les uns et les autres s'entendant mutuellement... Ensuite, Cynthia Hind et l'adulte (headmaster ?) discutent et "débriefent" alors que les enfants sont encore présents...

Ces sessions collectives ont donc permis aux enfants de s'entendre les uns et l'autres, voire de se copier les uns les autres, pris dans un jeu où ils voient l'adulte et gentille dame intéressés par les narrations. Il faut donc en livrer une à son tour, pour ne pas être exclu ou intrus dans ce "jeu" qui s'est instauré. Ceci participant ou ayant potentiellement participé à donner une certaine homogénéité aux récits et donc détails rapportés...
De plus, c'est Cynthia Hind qui dirige l'entretien, interrompant sans cesse les enfants et ne privilégiant aucunement la narration libre.

On peut aussi s’interroger si le fait que les entretiens comme les séances de dessins ont eu lieu à l'école, ceci n'a pas conduit justement, encouragé ou "biaisé"à faire de ce qui se voudrait comme des recueils de témoignages ... des sortes d'épreuves scolaires, où, par exemple, l'enfant pense qu'il doit absolument répondre aux questions, produire un dessin, que l'adulte (ou l'autorité ici) sera en attente de réponses et donc qu'il produise...

D'autres variables parasites et "supra-additives" ont certainement été à l'oeuvre ici (ou on peut légitimement s'interroger). Par exemple, comme il s'agit de très jeunes enfants et que la TV (plusieurs chaines visiblement, BBC, SATV, etc.), une journaliste, sont venues, les parents ont sûrement été prévenus (pour quelque autorisation), Cynthia Hind présentée aux enfants, les parents discutant avec les enfants (de la vague d'OVNI en cours ?).

Ce genre d’événement à l'école a dû suscité l'intérêt et des discussions entre les enfants, les instituteurs, les parents, etc. Tout une série d’interactions pouvant "contaminer" les témoignages, c'est à dire à introduire chez les enfants l'idée que leur expérience avait à voir avec les OVNI et les extraterrestres.
Une des enfants déclare d'ailleurs (Charity S.) et interrogée par Tim Leach de la BBC à savoir si elle a déjà entendu parler d'OVNI, elle déclare: Je n'ai pas entendu parler d'OVNI avant(I've not heard of UFO before). Avant quoi ? Qu'on parle d'OVNI et d’extraterrestre justement avec les adultes, la journaliste, les parents suite à cet événement ? ...

En réalité, les témoignages recueillis par Cynthia Hind sont assez peu chargés en détails ufologiques "sensationnels" ; On est d'ailleurs très loin d'en retrouver une soixantaine dans l'article d'UFOAfrinews - je n'ai trouvé que deux ou trois mentions d'aliens - et une dizaine d'extraits de narrations (et cela, en se disant que les récits les plus sensationnels ont sans doute pourtant été sélectionnés)...
Et ce, si on les compare avec ceux qui seront recueillis par J. Mack deux mois après (embellissements et autres variables, biais que nous aborderons plus tard ?).

Par exemple, une des enfants (Lisa P.) déclare avoir d'abord pensé à un "alien", avant qu'elle ne réalise qu'il pouvait ne s'agir que... du jardinier (I thought it was an alien and then I thought it was the gardener).

Un autre enfant (Daniel M.) : Au début, je pensais que c'était quelqu'un du compound (quartier ouvriers agricoles) jouant autour. Ses cheveux n'étaient pas ceux habituels aux africains  - très bouclés et près de la tête - C'était plutôt comme des cheveux d'hippy, longs et noirs.
(At first I thought it was someone from the compound (labourers ' quarter) playing around. his hair was not like the usual African hair - very curly and close to the head- it was almost like a hippy's hair, long and black).

Les Dessins : Là encore, le gros problème ou contre-ton que l'on peut apporter aux dessins, c'est qu'ils ont été réalisés en séance collective et non individuelle (par le "proviseur" - headmaster -, et donc une sorte de tâche "scolaire", voir plus haut et après). Non seulement l'enfant voit que ses petits camarades dessinent, et donc que même si lui n'a pas vu grand chose, il va falloir dessiner.

De plus, on est à l'école et l'enfant peut comprendre l'exercice comme il comprendrait avoir affaire à un exercice scolaire où l'on (l'autorité) n'attend certainement pas qu'il rende copie blanche...

Aussi, on nous parle d'une soixantaine de dessins et donc comment plus de soixante enfants auraient-ils pu être influencés à ce point ? Mais ce sont à peu près toujours les mêmes (une dizaine) qui sont présentés dans les émissions ou articles ufologiques...
A-t-on sélectionné ceux-ci parce que les plus "sensationnels" et "ufologiques" ? A nouveau, la séance en question (collective) a certainement forcé les enfants à dessiner et "produire - quitte à imaginer ou tenter de dessiner ce que les autres ont rapportés et ce que les adultes attendent ? , et il n'est donc pas très étonnant qu'ils aient (tous ?) dessiné !

Les dessins qui sont le plus souvent présentés par les médias ufologiques...
Enfin, et ceci est rarement mentionné ou remarqué, il y a également eu une session où les enfants étaient invités à dessiner au tableau cette-fois ci, et pas simplement sur papier. Là encore, cela ne revient-il pas littéralement "à envoyer l'enfant au tableau" ? Et c'est encore à mon avis une erreur méthodologique : on met l'enfant comme lors d'une situation d'exercice scolaire, le "forçant à produire", l'adulte et autorité attendant quelque chose (et "autorité" qui le récompensera verbalement ou non-verbalement)...

"Au tableau, Mademoiselle"...
John Mack aussi, deux mois plus tard, invitera encore les enfants à dessiner...

Session de dessin, cette fois-ci avec John Mack, deux mois plus tard.

Idem...
Comme c'est le cas pour les narratifs recueillis par Cynthia Hind, certains dessins rarement présentés ne sont guère sensationnels. Drôles d'occupants venant d'outre-espace...

On retrouve notre E.T. Hippy (ou Rastaman)...


Le dessin d'Oriana F....

Un dessin peu sensationnaliste... (source : https://www.youtube.com/watch?v=g41mxGQPp0k)
Pour un dessin, l'engin est colorié... en rouge ; Parfois, il y a plusieurs "engins", parfois un seul... Un dessin montre deux "occupants" sans visage, alors que la majorité (des témoignages comme des dessins) n'indiquent qu'un seul individu...

Par exemple, pour le dessin juste plus haut (Oriana donc), mais également reproduit plus bas, l'extrait de narratif était pourtant : J''ai vu ce bâton noir, un très mince, longue chose sur le dessus de la chose d'argent / I saw this black stick, a very thin, long thing on top of the silver thing (UFOAFRINEWS n°12).

On dirait que le "bâton" est devenu "l'entité" ? Ou en d'autres termes, "le stéréotype" (personnage à longs cheveux et yeux noirs) d'autres enfants qu'elle aurait écouté et ajouté au dessin ?

Ou encore, elle précisera plus tard (circa 2009) : Contrairement à d'autres enfants je n'ai pas pu voir/réussi à voir les aliens. Le gamin qui les vit est allé au-delà des limites du terrain de jeu et  je craignais de le faire à cause des règles de l'école.Unlike other kids i did not get to see aliens. The kid who saw them went beyond the boundaries of the playground which i was afraid to do because of the school rules.

Elle n'a donc rien vu du "personnage" mais il est pourtant bien présent (et relativement bien détaillé) sur son dessin... Pourquoi avoir dessiner un "personnage alors ? Probablement du fait des mécanismes de "contamination" que nous évoquons tout le long de cet article...


Le dessin d'Oriana F. ...

Cette session de dessins (en fait ces sessions...) ne s'est-elle pas comportée un peu comme un exercice scolaire ou un jeu complexe pour lequel l'enfant se sent obligé de produire quelque chose, quitte à imaginer, seul ou en fonction de ce qui a été rapporté par les autres enfants, la journaliste, les parents ? Mais aussi pour ne pas être "exclu" au sens de la psychologie sociale? Pour faire plaisir à la gentille dame, aux adultes, puis bientôt au gentil docteur Mack, encore ?...

Il est peut-être important de souligner aussi, à la lecture des articles de la revue UFOAFRINEWS que seul un petit groupe d'enfants s'est rapproché (une dizaine), les autres ayant vu de loin quelque lumière ou forme (la "cour" de l'école étant très grande). A quel groupe d'enfants (ceux qui se sont rapprochés ou non) correspond tel ou tel dessin (et récit) ? Et ce, afin d'examiner la part (ou non) d'imagination qui a ou aurait été mise en oeuvre pour ces dessins. Nous avons déjà montré que la petite Oriana ne faisait pas partie du groupe qui a approché et qu'elle déclare même n'avoir rien vu "des aliens". Pourtant elle dessinera l'entité...
De plus, ce détail, s'il en est un, permet de "revoir à la baisse" ou de façon beaucoup plus critique, le genre de titre "racoleur" de 62 enfants ayant fait une rencontre rapprochée qui trop souvent accompagne le cas dans les médias ufologiques ou sensationnalistes...

Mentionnons aussi, car cela n'est pratiquement jamais fait, que certains des témoins doutent des allégations des autres ou même avouèrent avoir "menti" . Par exemple Shelley S. :
J'ai entendu dire plus tard que Lizel et un autre gars dont j'ai oublié le nom ont avoué avoir menti pour obtenir de passer à la télévision et ma sœur et moi étions là-bas et nous avons regardé et encore regardé et a demandé une centaine de fois où sur la terre nous devrions regarder, et on ne pouvait voir quoi que ce soit, à part le fait que là où tout le monde pointait était à des MILES de nous, comment diable quelqu'un aurait vu de tels détails, même si quelque chose avait atterri là ?
/

I heard that later Lizel and one other guy whose name i forget confessed to having lied to get on TV and my sister and i were both there and we looked and looked and asked a hundred times where on earth we should be looking and we couldn't see anything, aside from the fact that where every1 was pointing was MILES away, how the hell would any1 have seen such detail even if something HAD landed there?

On notera aussi qu'aucun adulte n'est impliqué dans l'observation ou n'a vu quoi que cela soit. D'ailleurs, Mack écrit lui-même dans Passport to the Cosmos : les enfants ont couru avec excitation en retournant à l'école pour dire aux enseignants, qui se trouvaient alors à une réunion, ce qui était arrivé, mais les enseignants ont d'abord rejeté cela comme étant une farce ou l'imagination des enfants, et quand ils sont finalement allés voir, il n'y avait rien à voir. / The children ran excitedly back to the school to tell the teachers, who were in a meeting, what had happened, but the teachers initially dismissed it as a prank or the imagination of the children, and when they finally went to look, there was nothing to be seen.


La Venue du Docteur John Mack...


Ce second temps des entretiens (et dessins !) est important, car c'est là que des détails plus sensationnels vont apparaître dans les récits et devenir "comme par magie" bien plus "ufologiques", un message de protection et d'écologie de la planète livré par l'entité "télépathe"...

Mieux ou donc curieux et révélateur encore, les thématiques très chères à John Mack, comme la protection de la planète, la télépathie, vont "transformer" l'occupant narré ou dessiné par les enfants lors de la venue de Cynthia Hind en un gentil E.T. télépathe et écolo...
Curieuse coincidence ou fait révélateur pointant vers un problème de transfert et de contamination sociopsychosociologique du témoignage par l'interviewer/thérapeute ?

Là encore, ne serait-ce pas la méthodologie d'entretien utilisée par le docteur qui aurait induit et provoqué cela et ces nouvelles unités sémantiques dans les récits ? 
C'est en tout cas ce que "je" pense.

Tout d'abord, et contrairement à ce que j'ai lu parfois ci ou là, Mack ne s'est pas rendu à l'école très vite ou sur le coup, après l’événement, mais deux mois plus tard.

Aussi, John Mack avant ses entretiens avec les enfants, interviendra et répondra à des interviewes au moins sur la Radio 702, lors d'un programme TV qui a suivi les actualités nationales (j'ai décompté deux interventions radio et une intervention TV).
Le 30 novembre 1994, il fera un discours au Club de Sport local avec 300 invités (dont les parents, enfants et instituteurs ?) et présentera ses thématiques...
Ensuite, il aura de nombreuses interactions avec le "proviseur" (Headmaster) de l'école, les instituteurs. Mais aussi les parents puisqu'il allait s'entretenir avec leurs enfants...
Autant de moments où les adultes, puis les enfants, au cours d'un jeu complexe d'interactions vont avoir vent de ses thématiques.

La recherche en psychologie ou en criminologie connait et a connu depuis plusieurs décennies un champ très fécond de publications concernant l'entretien, cognitif ou non (ou concernant les questionnaires) avec les enfants ou les adultes.

Elle a permis la mise au point de protocoles afin de minimiser, et surtout contrôler, certains biais qui peuvent contaminer le recueil de témoignages par entretien (ou questionnaire). Nous avons déjà insisté sur le fait que la narration libre doit être absolument privilégiée comme première phase. 
Une seconde phase, celle des questions doit elle aussi se prémunir de toute une série de biais bien connus (comme la tendance à l'acquiescement, la désirabilité sociale, l'incompréhension ou mauvaise compréhension des questions, le mensonge, etc.)

Ainsi, un des principaux biais est l'effet d'attente. La personne, et notamment l'enfant, va avoir tendance à répondre ce qu'il ou elle pense que l'on attend de lui ou d'elle.
On trouve également la tendance à l'acquiescement (ou "biais vers le oui") à savoir une attraction du sujet pour les réponses positives (Oui, Vrai, D’accord, etc.), et à répondre plus volontier oui que non. Et ce même s'il n'a pas de réponse ou même de réelle opinion sur ce qui lui est demandé.
Le biais de conformisme, à savoir que celui qui est interrogé va avoir tendance à se conformer à la norme sociale ou du groupe restreint (surtout si dans le cas qui est le nôtre, les entretiens sont collectifs et que les enfants s'entendent les uns les autres) mais aussi pour les réponses attendues, surtout si, pour les autres (comme pour lui), elles ont généré quelque récompense verbale ou non-verbale (on a fait plaisir à l'enquêteur, au gentil docteur). Il existe bien de ces biais et tendances.


Extrait de l'article "the cognitive interview of children" (Institute of Forensic Expert Opinions, Kraków).
Conclusion de l'article "l'entretien cognitif" (Université Paris 8)...


C'est pourquoi les psychologues et criminologues ont établi des protocoles standards et rigoureux d'entretien, notamment avec les enfants. Il a été démontré concernant les questions les choses suivantes :

On ne force jamais l'enfant à imaginer dans la question.

Par exemple John Mack demande souvent aux enfants, Dis moi ce que tu IMAGINES (être sa raison de visiter la Terre ?).
(Tell me what do you IMAGINE (is his reason for visiting Earth?). 
Ce genre de question oblige l'enfant à imaginer et il sait que l'adulte attend une réponse. Si l'enfant a répondu, voilà un détail ufologique concernant l’événement, alors qu'il n'a rien à voir...

L'enfant (répondant à cette question l'invitant à IMAGINER): Je pense qu'il est/que c'est ... Quelque chose va se passer / I think it's about... something is gonna happen.

"Pire" encore et dans le même extrait (allez vers 2'37'', video suivante), Mack pose ensuite la question (fermée, suggestive, affirmative) au même enfant :
Mack: Comment cela t'a été communiqué ? / How did that get communicated to you?

Une telle question encourage à nouveau l'enfant à imaginer et à trouver, inventer une réponse factuelle...
Et la magie se produit :

L'enfant:C'est simplement apparu/cela a sauté dans/à ma tête / It just popped in my head.

C'est donc de la télépathie et l'être, un alien télépathe... 

Allez à environ 2'10'' pour voir John Mack poser ce type de question aux enfants :


On retrouve très souvent ce même type de questions forçant l'enfant, non pas à rendre compte de ce dont il a ou aurait été témoin, mais à imaginer, induisant donc les réponses souhaitées par John Mack ou pour lui faire plaisir, sans certitude d'ailleurs parfois de l'enfant !

John Mack : Pourquoi penses-tu qu'ils veulent que nous ayons peur ?
L'Enfant : Peut-être parce que nous ne nous occupons pas de la planète et de l'air correctement.
(John Mack: Why do you THINK they want us to be scared?
Child: MAYBE because we don't look after the planet and the air properly.)

L'enfant ici a probablement deviné ou devine la réponse souhaitée, celle qu'aurait ou a envie d'entendre le docteur suite aux thématiques qui lui sont chères.
On favorisera les questions ouvertes qui permettent des réponses plus longues et élaborées par l'enfant, mais là encore on n’interrompt pas l'enfant...

Les questions fermées doivent être évitées, car si l'enfant n'a pas de réponse ou la réponse, il va ou peut en élaborer ou imaginer une.

Les questions à choix multiples et donc à choix forcé doivent absolument être évitées, surtout chez les enfants. L'enfant peut en choisir une même s'il n'a pas de réelle opinion ou une réelle réponse à ce qui est posé, même s'il n'a pas compris la question. Et ce en vue de faire plaisir à l'intervieweur, ou bien parce que ceci est vu un peu comme un exercice, une tâche "scolaire : l'enfant se sent obligé de choisir parmi ce qui est proposé. Au hasard. On montre expérimentalement que si l'on pose plus tard une même question au cours d'un entretien, il n'est vraiment pas rare et significatif que le jeune enfant choisisse alors l'autre alternative (comme pensant avoir échoué ou avoir donné "la mauvaise réponse" avant).

Extrait de "Forensic Psychology" (2008)  by Salomon M. Fulero et Collaborateurs..

Citons cet exemple entre John Mack et une enfant. Deux questions à choix multiples (et forcé donc), l'enfant choisit les deux fois la seconde alternative, quitte à se contredire.

John Mack : (1ere alternative) Est-ce une idée que tu as eu avant, celle que nous ne prenons pas soin de la planète correctement et de l'air ou (2nd alternative), cette idée t'est venue lorsque tu as eu cette expérience ?
L'enfant : Quand j'ai eu cette expérience. [Elle a choisi 2]
John MackA quel moment as-tu ressenti cela? (1) Quand tu as a vu l'engin, ou (2) lorsque tu es retournée à la maison le soir ? (Mack ne doit pas utiliser de mot comme "engin", mais c'est un autre problème)
L'enfant : Quand je suis rentrée. [Elle a choisi la seconde alternative à chaque fois, quitte à contredire sa précèdente réponse...]

JM: (1) Is this an idea that you have had before, that we don't look after the planet properly and the air or (2) did this idea come to you when you had this experience?
Girl: When I had this experience. [she choose 2]
JM: At wat point did you feel that? (1) When you saw the craft, or (2) when you got home at night? (Mack must NOT use word as craft, but it is another debate, problem)
Girl: When I got home. [she choose 2 again and was contradicting herself and the previous answer she did before, aka the feeling DURING the experience, not later at home...]

Cet extrait est lui aussi sans doute assez révélateur :

Un enfant : Certaines personnes disent que les aliens ... viennent nous avertir ... à propos de quelque chose de mauvais va se passer sur la Terre / Some people say the aliens...come to warn us... about something bad is gonna happen to Earth.

Qui sont ces personnes qui disent cela ? Les adultes, parents, instituteurs, John Mack qu'on a entendu dire cela ?

Au total, tout comme chez Cynthia Hind, mais sans doute de façon pire (Mack ne se rend sans doute pas compte qu'il induit ou risque d'induire des faux-souvenirs aux enfants, fort dommageables pour leur personnalité), la méthodologie d'entretien avec les enfants de John Mack, quoique sans doute lui-même parfaitement honnête dans sa démarche, est vraiment sujette à caution, discutable et s'éloigne des protocoles standards, eu égard aux biais qu'elle induit et aux réponses souhaitées auxquelles elle conduit. L'enfant est sans cesse invité à imaginer, ou encore interrompu ;
La narration libre, pourtant incontournable ici - et recommandée par les psychologues et criminologues -, jamais privilégiée.



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Ce cas est pour moi un parfait exemple de ce que l'on trouve beaucoup trop  souvent en ufologie : un produit ufologique final où, et donc à la fin d'un long processus d’interactions et de variables psychosociales ayant été en jeu, on a un semblant d’homogénéité des narratifs ou des dessins (alors qu'il y en a peu), en très grands nombre, une soixantaine (alors qu'on ne nous les présente pas tous) ;

Principalement parce que l'on a choisi que ceux des dessins les plus sensationnels ou encore sorti et présentant des extraits de narratifs alors que ceux-ci ne proviennent aucunement de narrations libres, mais d'un jeu de questions-réponses où l'on a/aurait conduit inconsciemment l'enfant à produire ce que l'ufologue et enquêteur justement souhaitait et désirait.

Notons aussi que souvent le cas est présenté dans le microcosme ufologique en affirmant que les enfants étaient sans ou libre de toute culture UFO.
Par exemple, sur UFO EVIDENCECela a été vu par 62 écoliers, qui avaient peu ou pas été exposés à la télévision ou la presse populaire à propos d'OVNI. Pourtant, si on lit UFOAFRINEWS et Cynthia Hind dans le texte, celle-ci honnêtement écrivait :


Dans une des interviewes dirigée par Cynthia Hind et vidéo-enregistrée (video plus haut vers 26'), une des enfants (Emily) déclare "Tout le monde était en train de dire que c'était  des OVNI / Everybody was saying they were UFOs." CH reprend ensuite le terme "UFO" en poursuivant l'entretien avec l'enfant... Cynthia Hind et un adulte (le "proviseur ?) commencent à debriefer et discuter d'autres planètes etc. .... alors que les  enfants sont encore dans la salle (de 26'40" environ à 29' de la vidéo plus haut...






Cynthia Hind et un adulte (HeadMaster ?) débriefent et discutent "autres planètes", "voyage spatiaux", etc. alors que les enfants sont dans la salle et entendent tout...

Je ne sais pas ce que les enfants ont vu et qui les a sans doute effrayé ou qui a suscité quelque curiosité. Un stimulus (ou des stimuli) "surprenants", sans doute bien de notre Terre et lointain, filtré selon une culture du Tokoloshe et/ou ufologique (suivant les enfants), qui deviendra chez de très rares enfants devenus adultes (comme Emily T. grade 3 - 8/9 ans - à l'époque et son témoignage jamais enregistré ou cité dans l'étude de Hind de 1994-1995 ou le documentaire...) et particulièrement réceptifs et suggestifs aux faux souvenirs implantés par le Docteur John Mack, une rencontre rapprochée avec une ou des entités "télépathes"...

Contrairement à ce que l'on lit parfois, afin de renforcer le cas, beaucoup des enfants avaient "un filtre OVNI" et n'étaient aucunement "UFO-Culture-Free". Ceux-ci, lors de l'observation initiale, auraient-ils élaboré et transposé (projection) à partir d'un stimulus ou des stimuli conventionnels eu égard à ce filtre et influencé / contaminé les autres ? Puis, les adultes, notamment l'ufologue et surtout le docteur, c'est à dire les "autorités" feront le reste, "encourageant même" cette contamination.
Laissons le mot de la fin à Colin Mackie (le "proviseur"Headmaster ?)  - document de la BBC - :
Je crois que les enfants ont vu quelque chose. Personnellement, j'étais pas là [ ...] les imaginations se sont emportées / I did believe the children saw something. I personally wasn't out there [...] the imaginations got carried away. 


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Un internaute notait en commentaire sur le blog Bad UFOs, la ressemblance entre la "soucoupe volante" dessinée par un des enfants et celle de la série "Les Envahisseurs". La série est-elle passée à la TV du Zimbabwe circa 1994 ? 
La session de dessins ne se serait-elle donc pas comportée comme une sorte de tâche ou de jeu "dessine-moi une soucoupe volante et des entités" quitte à piocher dans des références culturelles, télévisuelles, et locales ?





Gilles Fernandez, June 2016.













Nouvelle Thèse Universitaire : Le Modèle SocioPsychologique du Phénomène OVNI, par Jean Michel Abrassart...

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La thèse de Doctorat de Jean Michel Abrassart est téléchargeable ou en lecture écran en ouvrant ce lien.

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Extraits :

Le phénomène OVNI est comme une botte de foin : les défenseurs de l’hypothèse extraterrestre recherchent une aiguille dans une botte de foin, alors que les chercheurs travaillant dans le cadre théorique de l’hypothèse sociopsychologique s’intéressent à la botte de foin dans son ensemble. 
Dans le cadre du modèle sociopsychologique, nous sommes intéressés par la botte de foin et pas tellement par une hypothétique anomalie en son sein.
Lorsque l’on examine les éléments empiriques que les ufologues présentent à la communauté scientifique comme « preuves », il est important de ne pas uniquement considérer ce qu’ils ont mais aussi ce qu’ils devraient avoir mais qu’ils n’ont pas. Autrement dit, l’absence d’éléments que l’on devrait avoir si une hypothèse était vraie va à l’encontre de cette hypothèse lorsque l’on évalue sa pertinence. 
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L'ufologue français René Fouéré (1969) écrit au sujet de la diversité des stimuli pouvant
générer une méprise :
« Quand on ajoute à la liste des phénomènes naturels surprenants celle des phénomènes
aériens que la technique humaine, civile et militaire, est capable de provoquer, on est quelque peu effrayé de la masse des connaissances qu'un observateur devrait posséder pour savoir si telle lueur ou telle forme qu'il aperçoit dans le ciel est ou non réellement insolite, peut ou non s'expliquer soit par le jeu des forces naturelles, soit par l'industrie et l'initiative des hommes.
S'il devait se renseigner au sujet de ce qu'il a pu voir, ce n'est pas à un seul spécialiste mais à tout un aréopage de spécialistes qu'il devrait s'adresser, c'est tout un centre d'information pluridisciplinaire qu'il lui faudrait consulter. »

Le phénomène OVNI naît pour sa part de la rencontre entre des stimuli physiques dans le ciel et des individus qui projettent sur eux des représentations culturelles.  Et s’il y avait vraiment une anomalie cachée au cœur du phénomène ? Si une telle anomalie existait, elle n’expliquerait en réalité qu’un très faible pourcentage des observations. Elle ne rendrait compte que d’une fraction des cas résiduels, eux-mêmes une fraction de l’ensemble des cas. 
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Les travaux universitaires prenant pour objet d'étude "le phénomène OVNI" et ses thématiques connexes (comme les abductions) sont plutôt rares et encore plus en langue Française (Toselli ou ici et ). 
Quant à un état des lieux du modèle sociopsychologique, cela se compte sur les doigts de la main...
Voilà au moins quelques raisons de se satisfaire à voir cette thèse finalisée.

J'espère qu'elle en encouragera d'autres, notamment en psychologie cognitive et expérimentale : en effet, même si on y trouve des références à des travaux de psychologie cognitive, je pense qu'il est possible d'aller plus avant pour soutenir et continuer à valider le modèle sociopsychologique par un ensemble de protocoles expérimentaux. Et donc de tester dans la labo (ou in situ), le modèle.
Cette "rencontre de stimuli physiques" sur lesquels seraient ou sont projetés des "représentations culturelles" - des processus cognitifs dirigés par les concepts - ou mettant en oeuvre des processus de plus bas niveau, dirigés par les données (je pense à l'airship effect) est à mon humble avis facilement testable par des protocoles et une voie féconde. 


Exemple de dessins alors que le stimulus réel était une rentrée atmosphérique...

Le protocole d'Edgar Wunder...

A peu près tout ce qu'un état des lieux méritait, du moins pour ce qui est de ma propre connaissance et immersion, et donc relative du sujet, quant au modèle sociopsychologique, figure dans la thèse.

Quelques remarques tout à fait mineures, d'autant que je suis biaisé par ces aspects qui m'intéressent particulièrement, et j'en suis tout à fait conscient. De plus, je n'ai fait qu'une lecture, ce qui est bien peu :

J'aurais aimé que la plasticité du phénomène OVNI (forme, taille, vitesse, comportement, etc.) soit encore plus présente, de même que la contextualisation des termes "soucoupes volantes" et "disques volants" pour les contemporains de 1947, qu'ils soient civils ou militaires (documents déclassifiés). 

Des méprises simples aux faux-souvenirs, j'attendais plus d'exemples afin de les asseoir ou les illustrer empiriquement. De même, qu'un catalogue des stimuli prosaïques générant des rapports, vidéos ou photographies d'OVNI aurait peu être tenté. 

L'indiscernabilité/discernabilité OVNI/OVI aurait peut-être pu être fouillée plus avant, notamment par un état de l'art des études "statistiques"à disposition du chercheur (études Battelle - SR n°14 -, Poher-Vallée ou encore Rospars récemment).

M. Monnerie esquissa le modèle sociopsychologique, mais fût assez maladroit. 
C. Maugé, J. Scornaux, P. Toselli (et d'autres) l'auront rendu plus rigoureux. Puis, Rossoni, Maillot & Déguillaume. 
Abrassart le fait entrer dans l'Université.

En souhaitant donc vivement que ce travail suscite des vocations et des travaux de recherche dans le monde universitaire et qu'il participe "à créer des réseaux scientifiques dignes de ce nom".

Gilles Fernandez, Octobre 2016.



La Saga des Diapositives de Roswell : La vidéo "d'Hygiène Mentale"...

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Les enquêtes sur les phénomènes paranormaux sont toujours menées de façon complètement bancales..
Le cas des "Diapositives de Roswell" est caractéristique de cette mauvaise méthode. il a été présenté comme une preuve irréfutable de la présence extraterrestre sur Terre.
Cette histoire est un support pédagogique idéal pour expliquer ce qu'il ne faut pas faire lors d'une enquête sur un phénomène paranormal.
C'est un prétexte pour moi pour expliquer la méthode que je pense être la meilleure pour chercher la vérité sur un truc extraordinaire : celle de la Pensée Critique.


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J'ai également pensé que cette histoire que je suivais devenait sous mes yeux un véritable cas d'école pour la pensée critique et l'auto-défense intellectuelle.
Christophe Michel, de la chaîne YouTube Hygiène Mentale a justement réalisé une vidéo dans laquelle il se sert du prétexte de ces diapositives pour un support pédagogique afin d'expliquer ce qu'il ne faut pas faire lors d'une enquête sur un phénomène "extraordinaire"...

Voici cette vidéo :






Gilles Fernandez, November 2016.

Mogul/Roswell: Are the missing Flight Numbers in the New York University Summary Table canceled Flights?

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English first, en Français ensuite (descendre le texte).






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The famous table summary is reproduced below. 



The famous Flight #4 is missing. It is one the main argument used by crashologists to state the flight was canceled, never existed. For example, David Rudiak stated:
The main problem, as Moore himself readily admits in his book, is that there is no surviving flight data on Flight #4 -- no altitude data, no ground trajectory, no launch time, etc. Again, it is very questionable that there ever was a Flight #4, since it should definitely have been recorded in Mogul summary tables and reports had it existed, as all the other Moguls that flew actually were
See previous article (in French) or and in English, SUNlite 4-4 and SUNlite 5-5.

But the Technical Report Number 1, attached in the USAF "big" Report, gives light about the missing flights in the table summary.




The table is adopting a revised numbering system: Only the flights in which an attempt was made to control the altitude are included in the summary. The flights excluded are flights made to test special gear and launchings which were not successful.

The failures were for example, telemetry failures (looks like telemetry failed on ground for Flight #2, telemetry failure in the sky, and lost of the radar-tracking for Flight #4), failure due to poor rigging and the balloons broke free. 

In other words, it is not because a flight is not present in the table summary that it was canceled or never existed, but because:
  • Or no attempt or no materials to control/record the altitude were made.
  • Or because special gear or technic tested.
  • Or due to different failures on ground or during the flight.
On a side note, it is often claimed flight #5 was the first successful Mogul flight. No, it "failed" to level off when the lifting balloons broke loose. It is "only" the first successful flight carrying a heavy load.




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Français :


Mogul/Roswell : est-ce que les Numéros de Vols manquants dans le Tableau récapitulatif de l'Université de New York sont des Vols annulés ?

Pas vraiment... Mais Kevin Randle a récemment lancé une nouvelle offensive contre l'hypothèse Mogul pour expliquer les débris.

Le fameux tableau récapitulatif est reproduit ci-dessous : 



Le célèbre Vol #4 est manquant dans le tableau. C'est un des arguments majeurs utilisé par les "crashologistes" pour affirmer que le vol a été annulé, qu'il n'a jamais existé. Lire par exemple cet article (en Français) ou bien, surtout, et en Anglais, SUNlite 4-4 and SUNlite 5-5.

Mais le Technical Report Number 1, attaché dans le gros rapport de l'USAF, apporte des lumières sur le vols manquants du tableau récapitulatif.



Le tableau adopte un système de numérotation révisé : seuls, les vols pour lesquels une tentative d'en contrôler l'altitude ou d'enregistrer des données d'altitude sont inclus dans le tableau. Les vols exclus sont les vols réalisés pour tester de nouveaux équipements ou techniques et les lancements qui n'ont pas été couronnés de succès.

Les échecs ont été dus, par exemple, à des défaillances de la télémétrie (il semble que la télémétrie a raté au sol pour le vol #2, que le suivi au radar a été perdu pour le vol #4), ou encore des défaillances imputables au gréement des ballons qui donc s'échappaient en vol.

En d'autres termes, ce n'est pas parce qu'un vol n'est pas présent dans le tableau qu'il a été annulé ou qu'il n'a jamais existé, mais parce que :
  • Ou bien il n'y a pas eu de tentative ou d'équipement pour contrôler ou enregistrer les données d'altitude.
  • Ou encore que des équipements ou techniques spéciales furent testés.
  • Ou à cause de défaillances au sol ou bien en vol.

En parenthèse, il est souvent affirmé ici ou là que le vol #5 a été le premier vol Mogul pleinement réussi. En réalité, "non", il n'a pas réussi à atteindre et rester à altitude constante. C'est "simplement" le premier essai couronné de succès à emporter une charge lourde.

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Gilles Fernandez, December 2016.

L'OVNI Géant au-dessus de Montréal (Canada) du 7 novembre 1990...

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L'ovni de la place Bonaventure est un parfait exemple des dégâts causés par l'argument d'autorité en ufologie... Ce prétendu ovni n'aurait pas existé sans l'incursion d'un « spécialiste de la NASA » dans des domaines qu'il ne maîtrisait pas du tout !
En 1990, cet ovni n'a pas fait beaucoup de bruit, juste un article illustré par une photographie dans un journal de Montréal et quelques courtes informations sur les radios et télévisions locales... Et personne n'a crié au scandale lorsque le lendemain le même journal a rendu compte de l'opinion d'un spécialiste (un vrai, pour le coup !) pour qui les observations résultaient d'un phénomène de réflexion des nuages ou des cristaux de glace... En clair, deux jours après l'observation, on avait l'explication correcte, même si elle n'était pas détaillée !
Mais c'est lorsque le fameux rapport est paru, avec notre prétendu spécialiste affirmant avoir prouvé la présence d'un objet matériel de plus de 500 mètres de diamètre au-dessus de la ville, que le cas est devenu pour à peu près tous les ufologues une des plus fantastiques observations collectives de l'histoire des ovnis ! Et il a fallu presque vingt ans pour que cette légende soit sérieusement remise en cause...

Robert Alessandri vient de mettre en ligne une étude détaillée de ce cas "mythique", apportant de nouveaux éléments, et bien plus encore, que je recommande, et intitulée L'ovni géant qui a stationné pendant trois heures au-dessus de Montréal !


C'est à lire sur son site, à l'adresse suivante :
http://perso.numericable.fr/r.alessandri/ufologie/montreal.html




Seven Points to doubt that UFO and IFO are of different Natures: Then a simple Difference of Degree?

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This short article is an abstract of four years of this blog and 16 years of personal immersion in the UFO microcosm.

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A UFO case is a case unsolved et remaining unexplained, trending some people to think that it involves exotic entities, stimuli or phenomena. 
A IFO case is a UFO case which was solved after investigation and then of course involving conventional and prosaic stimuli or phenomena.


The hypothesis defended by UFO-Skeptics is that the phenomenon can be reduced to multiple and composite prosaic stimuli and cognitive mechanisms. Then, the terms Composite and Reductionist Theory (CRT) of the UFO Phenomenon or the SocioPsychological & Cultural Hypothesis of the UFO Phenomenon (SPCH) were coined, in particular by French and English ufologists.
It finds its roots in several findings, and a non-exhaustive list might be the following.

1) The existence of extraordinary reports does not suggest the existence of extraordinary objects. It is perfectly possible to get extraordinary reports and drawings from ordinary objects (R. Sheaffer, 2012).

2) The a priori high strangeness contained in UFO narratives or drawings made by witnesses does not imply Fortean stimuli and mechanisms are at play in the sightings made and is not sufficient and reliable evidence to support or to prove extraordinary theses, like Extra-Terrestrial beings visiting us, as inter-dimensional visitors, or as time-travelers, as to be imputed to an omniscient intelligence possessing a manipulative or insidious behavior, etc.

The first image depicts an example of slides used in an Edgar Wunder's experiment. He projected such slides to individuals , a clear winter night sky where a stimulus appears time to time (here an unstructured cloud of lights) and after a delay, asked the individuals to draw what they saw. The second image is a drawing obtained in Edgar Wunder's Experiment. The individual “saucerized” the initial stimulus.

Source: (Tim Printy webzine 6-2).

3) The unexplained cases have no unique peculiarities. Exactly the same patterns and the same characteristics appear in both explained (IFO corpus) or unexplained (UFO corpus) cases. We can state that the two corpora are more or less "twins".
It seems there exists in the explained (IFO) corpus conventional and mundane stimuli which have generated all the aspects, parameters and contents contained and alleged in the unexplained corpus (UFO): from the simple ones, including shape, color, speed, size, duration, a priori reliable witnesses, etc.; all socio-economical classes (including pilots) are involved, multiple or single witnesses cases, etc. ; to the more complex ones, including an alleged intelligent behavior, pursuit, interferences and physiological or physical effects to the witnesses, to the ground or to instruments (radar) as domestic devices (radio, TV, car, etc.), a priori high level of strangeness in the narrative, drawing, photography or video. 
In a previous article, or during my previous public lectures, I proposed several explained cases (narratives, photos or videos) as a recreation in order people realize that if they are not able to solve and to find the mundane explanation of the proposed cases, it doesn't mean extraordinary entities are at play when you can't solve a case (see the 8th section here after about "the syllogism of ufology").

IFO and UFO are twins?

4) There exists a continuity between the trivial (asserted by IFO cases) and the extraordinary (UFO or residual cases proposed by ufologists): for both, as summarized before, the characteristics and parameters alleged seem in reality in a perfect continuity, but their peripheral location is not perceived as such because ufologists remove the more central part of the curve, where the less strange phenomena are identified by the witnesses themselves or by the field investigators. Ufologists, Monnnerie says, arbitrarily call the minor misinterpretations ‘false UFOs’ and the major ones ‘true UFOs’, and do not realize that there is a perfect continuity between the two series. That's a reason UFO-Skeptics propose that the difference between UFO and IFO may be of degree not of nature.

Ufologists: Gauss curve tail's hunters?






5) There are similar corpora where it exists unexplained or unsolved cases. Such corpora are for example murders, disappearances, kidnappings, rapes, domestic incidents or accidents (planes, cars, home devices), forest or home fires, etc. The presence of residual cases in such corpora have not as consequence that if a percent of residual cases exists, it is because entities, stimuli and mechanisms between unexplained and explained cases are different in nature and at play in the unexplained and residual corpora and why forensic or classical sciences and methods can't solve it. James Oberg already wrote in the 80's:
Since some airplanes and automobiles crash without explanation, are extraterrestrial traffic saboteurs at work? Since a good fraction of murders remain forever unsolved, are psychotic time-travelling killer-robots at work? Surely not, of course -- it's absurd even to suggest such ideas. But how far afield is the analogy to the evidential value of "unsolved" UFO cases?
The reasons that some and numerous cases remain unexplained and unsolved are or may be in reality numerous and logical, but mundane: the lack of the good information, of the good element, of the good expert, of luck, etc. In the case of ufology, many ufologists recognize that if one or another case has been solved, it is due to luck or accident. The presence of residual cases is intrinsic and statistically logical and expected: it does not mean that if cases are unsolved, it is because extraordinary entities must be involved, or different causes are at play between unexplained and explained corpora. It is another reason why UFO-Skeptics propose that the ufological corpus may be in fact in this intrinsic characteristic and component already shown and evidence by/in such other corpora. Hudson Hoagland in Science (1969) already said about ufology and residual cases:
There will always be cases which remain unexplained because of lack of data, lack of repeatability, false reporting, wishful thinking, deluded observers, rumors, lies, and fraud. A residue of unexplained cases is not a justification for continuing an investigation after overwhelming evidence has disposed of hypotheses of supernormality, such as beings from outer space... Unexplained cases are simply unexplained. They can never constitute evidence for any hypothesis.




6) In our previous blog articles, we have shown that some cases presented by ufology as the best ones, so solid a priori (and maybe understandably) that only the ExtraTerrestrial Hypothesis (or extraordinary ones) must be invoked and the most reasonable explanation to retain, have been solved or explained. Again, the switch of such solid cases from the unexplained corpus (UFO) to the explained one (IFO) must engage investigators to be very cautious when they use the unexplained status of cases to defend or to depend upon extraordinary theses, entities, mechanisms. 

7) Ufology seems only to lead and have as foundation of her (weak?) edifice the following "argument":  If some UFO reports cannot be solved, then their stimulus must be extraordinary and Fortean in nature. Or, as James Oberg (Ibid.) expressed decades before:
The syllogism, to repeat, goes like this: Since some UFO reports cannot be solved by amateur investigators working in their spare time, then there must exist extraordinary stimuli behind some UFO reports. As a technique of analysis, invert the syllogism to create a new one of equivalent Boolean value. It now reads: if all UFO reports were caused only by ordinary stimuli, then amateur investigators working in their spare time would be able to solve every one of them. Worded this way, the syllogism is arguably untrue (there are numerous counterexamples of cases which happened to be solved only by "accident"); its untruth implies untruth for the first equivalent assertion, championed by UFO proponents.

In essence, why cant the residual cases be of the same nature as the resolved cases, since, in reality and to date at least, there are none discriminating criteria (color, size, behavior, duration, speed, form, etc.) that make it possible to objectively discern the two corpora, if the status only, explained versus unexplained? 

===> UFO and IFO cases, Then a simple difference of degree?


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Gilles Fernandez, January 2017.

The Coming of the (Term) "Flying Saucers"..

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The coming of the term flying saucers. Why/how the term "flying saucers" have been used the 26 June 1947 in very few instances in comparison to later ones? Two possibilities (not exhaustive list then) are proposed.

It is a draft I have from 2010 I completed a little last night due to an interesting discussion in a social media. I will probably add several other things I have in another hard saucer (oups, disc^^).

You can clic to the images joined to enlarge them...





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In a semi-private UFO discussion group, this very interesting topic (at least for me) have emerged. Why in the editions of the 26th June, there are very few mentions or uses of the "nominal syntagma"flying saucers and then why and how rare writers or journalists have made this choice in the editions of this day?

In fact, Bill Bequette not really "invented" or "coined" the term (he seems to have used "saucer-like", see after, in the news he dispatched to the national Associated Press network at Portland). As the strict term is at my knowledge not really present in his articles.

The Arnold report or sighting appeared first in the 25 June morning edition (East Oregonian), but the term was not used for the best of my humble knowledge until the following day (or?) and then when all AP journalist may have read the dispatched news and decided it must reach their own newspaper. 

You must wait "until" 26 June to see the term (again the terms flying saucer together, not saucer only). 

But it is in reality really rare that day (I mean as relative to the other words used). 

When I searched newspaper articles for my 2010 book about Roswell and about the 1947 UFO wave chapters, I found only 2 of them using the term flying saucer(s) that 26 June. Of course, some 26 June articles used "saucer(s)"alone, or words as saucer-shape, saucer flying, saucer-like.

Another investigator shared yesterday in this discussion he have only collected 5 articles using the term flying saucer(s) this 26 June in the newspaper (for a total amount of more than 18k newspaper collection during the 1947 "wave" !!). Maybe there were few other instances, but it was not a "flying saucers" word invasion that 26 June in the newspaper, so to speak...

In fact, other words have or seems to have been "preferred" like flying discs or flying disks or others (see after). Discs or Disks are probably and seem very more prevalent the first days of the 1947 UFO wave covers or articles devoted on in newspaper than flying saucer(s) - even if it is my impression not based on numbers / statistics -.





Flying saucer(s) term/nominal syntagma seems or must wait a little more days to "establish itself" as a "common term" to name these "objects in the sky". But it was used in few instances early the 26th June: why and how its choice by some writers?


Something then happened but why/what/how? 

The clue is maybe or imho (not only) under the dispatch to the whole Associated Press network of the news sent to Portland antenna by Bequette. 

But again, Bequette seems to never have used "flying saucer", only the term "saucer-like" among what may be the key words of his AP news dispatch (like pilot. 1200 m/h, missiles and few other key words).




And after, and relatively in an INDEPENDANT behavior/process (at least this 26 June before a snow ball effect), some RARE journalists/writers used the term flying saucer(s) probably when reading "saucer-like" in the AP story dispatched (?).  And saucer-like had "echoed" for very few of them and evolved to choose a term more "catchy"?

But echoed/ing from what such journalists/writers may already or maybe have in their mind/consciousness? 

A simple explanation (and the one I would prefer) is that, from the AP news dispatched, each writer or journalist this day choose his own title or content due to personal motivation, desire, preference, journalistic creativity.

Some choices (probably the most used that 26 June) were group of words like pie pans, mystery planes ,mystery missiles, or whiz planes, Etc. Few other used the term saucer maybe because saucer was present in the AP news (probably saucer-like) and after all, alone or saucer-like, saucer-shape, etc.

Very few will use flying saucers together (because it flew and the term saucer present? So a "logic" combination for some writers?) like it is the case for newspaper in Fort Myers, Cleveland, Oakland, Baltimore or Philadelphia this 26 June. There are few others (in Chicago I think, see before the first image/capture).

Then, flying saucer may have emerged in a vast choice of possibilities and then would be "only" due to "hazard" and all possibilities of writers and journalists creativity facing the AP news and its content. Useless then to choose a reason or "roots" for the very few who have decided flying saucer(s) in the title or lines. Flying saucers would be a simply hazard during and one the product of the creativity cognitive processing of the journalists and writers reading the AP news, for the 26 June headlines or text, like there are other titles or syntagma preferred by others. Aka a simple result product of the inter-individual differences (writers/journalists) and variability.

But there is another possibility?

When I was writing my 2010 book about Roswell and the chapter focusing on the 1947 wave, I was attracted by a 40's (1940) New York Times article titled WOOD, FIELD AND STREAM; Wind a Big Handicap, by Raymond R. Camp Special to THE NEW YORK TIMES. (); October 07, 1940. 

I was making researches when and where (or if?) the term have been already in use, but for other thing and in particular by journalists or in newspaper. At this stage, I didn't know several softwares or data bank of newspapers. Only "googling" or the Library of the Congress data base. Ngram Viewer for example was not used (nor existed I think, as the data bank is using books, not newspapers if I'm correct).


I discovered that the term flying saucers then was already in use in... sport pages. 

And in particular concerning skeet shooting: There were writers searching or "seeking" to a term in order to "replace" or to become a synonym for the clay DISKS/Pigeons in use in this sport or hobby.

I never captured the newspaper in question (I must subscribe money for this at the time), but it seems we found here the same idea.

In the Oxford dictionaries, we find too:
Flying saucer had previously been used to mean a clay pigeon, a disk thrown into the air by a trap as a target for shooting. Whilst research thing article, I discovered an example from 1889, and it was used in the years immediately before 1947 in American newspaper stories about anti-aircraft sharpshooters, so this may have been in the headline writer’s mind.

The term flying saucer via Ngram (books data base, no newspaper if I'm correct): Only about a factor 2 1946 to 1947...

Another investigator told me today that a similar hypothesis have been proposed by Chris Aubeck.

Maybe we can find other instances of the term "flying Saucer" in 40's sport newspaper or others "media" regarding skeet shooting or anti-aircraft sharpshooters?

Maurizia Verga investigator did a quick search about the frequency of the term in newspaper (in trapshooting columns). His results are the following and the instances look pretty rare, despite existing (I suppose that's if there exist three results, it was because he used three sort of newspaper data banks):

"Flying saucers" comes up about 80 times in a large sample of US newspapers between 1900 and 1946 mostly in relation to trap-shooting (the first one in 1900).
"Flying discs" comes up about 190 times in a large sample of US newspapers between 1900 and 1946 in relation to trap-shooting (the first one in 1902).
"Flying disks" comes up 52 times in a large sample of US newspapers between 1900 and 1946 in relation to trap-shooting (the first one in 1901).

It was shared to me other press clippings using the term in the same sport, and among them one of 1944, as 1946 and July 1947 (not reproduced here).




Another problem for the "linguistic" hypothesis in my humble opinion is that to the best of my knowledge and during the 1947 UFO wave, I have never seen articles alluding or connecting the "trapshooting flying saucers" to the "objects" (for example in humorist articles or drawings). But maybe it existed and will update if it was the case.

EDIT: There were some of them in July 1947 - actually drafting and archiving -, but looks like in my humble opinion an a posteriori and "logic" connexion due to the "similar"shapes between clay pigeons and flying saucers, in order to (easy) jokes and not an evidence for the "linguistic" hypothesis or lead.

As examples (Courtesy Chris Aubeck, one the co-authors of Return to Magonia with Martin Shough. Anomalist Books. iBooks. pp.127-128:

On our desk is a ‘Genuine Flying Saucer’ in the shape of a clay pigeon sent by Bill Francey (inside one editorial dated July 16, 1947).

There is a cartoon (I hope to obtain) of a trapshooter guy firing at a small “flying saucer” appearing alongside an article in the Mexico Evening Ledger of July 8 1947.

Isaac Hunter wrote in the Montreal Gazette on July 18, that after watching sportsmen shoot clay discs into the air, He instantly realized that it was one of the flying saucers we have been hearing so much about...the mystery of the flying saucers was a mystery no more.

In Corpus Christi Times of July 10, 1947: a "joke" that skeet shooters at the local gun club should be posted to bring down the next ‘flying saucers’ that show up overhead.


This one in Life (July 1947), but the connexion is far to be "limpid"!


Courtesy Curt Collins..







You can take a look at this link (courtesy Chris Aubeck):
 http://caubeck.tripod.com/the_sport_of_flying_saucers/


Courtesy Chris Aubeck...

Courtesy Chris Aubeck...

Courtesy Chris Aubeck...

And then, some (very rare) journalists/newspaper writers, reading saucer-like in the AP news dispatched by Bequette to the Associated Press jumped to this term (instead of missile, saucer alone, etc.) the very first day(s), having in mind flying saucer(s) as used in skeet shooting or military sharpshooters lexicons?

Or it is the complete hazard of a "creativity process" and the logic product of the inter-individual variability from the words and contents of the AP news dispatched for this 26 June, some writers and journalists having a preference or "insight" for flying saucer(s)? (Again, I'm inclined to this hypothesis).

And these two possibilities before the term, by "snow ball effect" established itself (because sounding well/good in English? Catchy/Punchy? Unusual, new for the public and creative? and many variables in a feedback loop).




Gilles Fernandez, March 2017.

The Vancouver UFO photograph (1937) by Leonard Lamoureux...

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La Photographie...

Agrandissement...

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Defects in film emulsion and lens defects can also cause UFO to appear on prints / Des défauts de l'émulsion de film et des défauts de la lentille peuvent également provoquer l'apparition d'OVNI sur des photographies.
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Cet article est pour le moment une version de travail - Draft Version -

Cette photographie, datant de 1937, prise à Vancouver (Canada) par Léonard Lamoureux est souvent présentée dans les tabloïds (ici en Français) ou parfois dans le microcosme ufologique comme l'une des toutes premières photographies d'OVNI, en ce sens qu'elle date d'avant juin 1947 et l'observation de Kenneth Arnold. A ce titre de ce thème "récurrent" en ufologie des "premières photographies d'OVNI", on peut consulter cette page réalisée par Dominique Caudron.

Un journaliste m'a demandé ce que j'en pensais. Honnêtement, je ne connaissais pas cette photographie (il y en a tant dans le "corpus").

Mais elle m'évoquait immédiatement un défaut ou artefact assez classique qui peut apparaître durant le processus de développement des photographies argentiques, et ce genre d'accident qui arrive parfois lors des phases de développement argentique. Il s'agit, en gros d'éclaboussures (splash en Anglais) durant le processus chimique de développement, faisant alors apparaître ce genre de défaut et marques circulaires ou en forme de goutte. Comme par exemple, une "goutte de produit révélateur ou fixateur qui tombe sur l'épreuve et que l'on chasse rageusement du doigt ou avec un chiffon et qui ayant déjà atteint les couches inférieures du positif laisse une trace dégradée et indélébile et une légère traînée dans le sens où on a essayé d'évacuer le liquide" (communication personnelle).

Le montage suivant illustre ce type d'artefact (source de la capture de gauche, Artifact Guide, Kodak).






J'essaierais d'ajouter d'autres exemples de tels artefacts et défauts photographiques (Il existe une section dans le projet BlueBook qui les évoque et en montre).


Une photographie de 1953 que l'on explique aussi par ce type d'artefact (source)... 

Hélas, il semble que le négatif ait été perdu pour valider totalement cette hypothèse. Bien sûr, il y a le témoignage attenant, mais de seconde main (la fille), semblant indiquer que le phénomène aurait été vu à l’œil nu, ou encore qu'elle aurait vu le négatif, mais aussi que cet événement était souvent discuté en famille...

Vancouver étant une ville de forte densité (même en 1937), il semble étonnant qu'il n'y ait pas d'autres témoignages (indépendants) d'un tel phénomène. De plus, a-t-on des traces que cette photographie fût discutée ou a étonné avant que le phénomène OVNI ne devienne un fait culturel (post-1947) ?

J'en doute : la plupart du temps, ces prétendues photographies d'OVNI "pré-Arnoldiennes" sont exhumées a posteriori, à l'instar des photographies prétendues de "foo-fighters" (voir ce précèdent billet).

Et pour aller plus loin :

Film & Camera Defects sur le site Caelestia (Galerie).

Norway in UFO photographs: The first catalogue par Vicente-Juan Ballester Olmos and Ole Jonny Brænne.


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Gilles Fernandez, April 2017.




La Photographie d'OVNI du Dr. Richard O' Connor (Clancy, Montana, novembre 2015)...

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Les OVNI nous ont fait un cadeau de Noel qui date quand même du début du mois de novembre. L’impossible n’est qu’un possible qui ne demande qu’à être pensé.
Vite, aux armes, la rationalité est en danger, la FOUTRERIE pseudosceptique doit se mobiliser et se mettre en marche pour contrer cette inacceptable intrusion de l’étrange dans notre quotidienneté. Sortons les ficelles, les IPACO les lanternes Thai et autres boîtes de conserve et explications sérieuses qui permettront que trépasse cette expression inacceptable de l’inconnu sous le feu nourri de l’ânerie!
Un internaute (M51M51) sur un forum ufologique.

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Une photographie d'OVNI a fait récemment "le buzz" dans le microcosme ufologique.
La photographie (deux résolutions + agrandissement des "inconnus") :






L'article (faire clic droit, puis" traduire dans votre langue" quand vous êtes dessus): 

Richard O'Connor s'était fait connaître récemment en défendant les diapositives de Roswell qui, selon son expertise d’anesthésiste, ne pouvaient QUE représenter un petits corps extra-terrestre (voir les billets précédents de ce blog consacrés à la "Saga des Diapositives de Roswell", ou aussi en Anglais Dr. Richard O’Connor on Putting Away the Roswell Slides). Et ce, à coup d'arguments d'autorité

Lorsque l'étiquette visible sur les diapositives "de Roswell" a été défloutée par un membre de notre équipe RSRG (Nab Lator), démontrant que celle-ci indiquait qu'il s'agissait d'une momie d'enfant, puis qu'un autre membre exhumait des documents du musée ou des anthropologues concernant la momie selon une requête FOIA, il revenait sur son expertise et admettait son erreur (ce qui est à saluer !).
Le docteur O'Connor a également rédigé un étrange article en s'appuyant sur un cas assez récent (une observation d'OVNI qui n'était qu'une observation de rentrée atmosphérique) et sur le message en binaire qui aurait été délivré au témoin, dont le contenu a été analysé par mon ami Nab Lator dans ce billet.

Là encore, l'article contient quelques arguments d'autorité éliminant les pixels chauds et autres. Certes, mais ne peut-il pas s'agir d'autres choses de prosaïque capturées par sa camera de façon exceptionnelle ?
Parfois, des événements ordinaires se conjuguent extraordinairement et contre toute probabilité calculée a posteriori (je conseille au lecteur de lire cet article de Dominique Caudron qui revient (entre autres) sur le principe anthropique et surtout l'illustration par le "paradoxe de la caisse de supermarché".

Au sein des réseaux privés ufologiques (mailing-list, groupes Facebook), ou non, nombreux sont ceux d'entre nous pour qui les deux objets évoquaient quasi immédiatement... des gouttes d'eau. Principalement parce que ce qui est photographié fait penser immédiatement à un candidat translucide, reflétant/réfractant les sources lumineuses et le background/paysage comme le fait une goutte d'eau. De plus, alors que le ciel est net (réglage de l'appareil sur l'infini - sans doute par défaut eu égard à ce type de matériel (voir après) - le plus gros objet est flou, indiquant qu'il est "out-focus" et donc proche.

Voici par exemple, l'opinion de l'analyste photo Marc Dantonio :
Anglais : I examined the one photo provided and my conclusion is that he likely captured not s UFO but a WATER DROPLET on the image. Refraction in the droplet accounts for why the "object" has the coloration of the surrounding sky and ground. 
I tally thought the other photo analyst was going to each thisbconclusion but instead suggested that this was a reason why it WAS a UFO. Apparently neither analyst had any experience with water droplets on security type cameras. I have seen hundreds of such shots and don't understand why they wouldn't see this. 
Depending on the location of the drop on the frame relative to the horizon, the refracted ground could appear at the top of the drop it at the bottom. Depending where the sky highlight was the drop would appear bright in in side or the other. 
My assessment is he wasn't hoaxing this but simply didn't recognize the droplet AS a droplet. An honest mistake. There is a second nearly identical potential droplet above the first and exhibits exactly the same refactivr properties we the first. The droplets are oblong because this is how water drops work, safgingnunder their own weight or being affected by a breeze. 
My assessment is that the objects are likely ordinary B water drops captured in an extraordinary way.
Français (traduction succincte) : J'ai examiné une photo disponible et ma conclusion est qu'il n'a probablement pas capturé d'OVNI, mais une goutte d'eau sur l'image. La réfraction dans la gouttelette explique pourquoi «l'objet» a la coloration du ciel et de la terre environnante.
Je pensais trouver d'autres conclusions d'analystes de photo suggérant que cela était une raison pour laquelle elle a été considérée comme ayant capturée un OVNI. Apparemment, aucun analyste avait de l'expérience avec des gouttelettes d'eau sur les caméras de type sécurité. J'en ai vu des centaines et je ne comprends pas pourquoi ils ne sauraient pas voir ça.
Selon l'emplacement de la goutte sur le châssis par rapport à l'horizon, le sol réfractée pourrait apparaître en haut de la goutte au fond. Selon où illumination du ciel se trouve, elle se retrouvera d'un côté ou de l'autre de la goutte.
Mon évaluation est qu'il ne s'agit pas d'un canular, mais qu'il n'a tout simplement pas su reconnaître la goutte comme une gouttelette. Une erreur honnête. Il y a une deuxième gouttelette potentielle presque identique au-dessus de la première et qui présente exactement les mêmes propriétés de réfraction que la première. Les gouttelettes sont oblongues parce que cela est la façon dont l'eau tombe et travaille, selon leur propre poids ou affectée par une brise.
Mon évaluation est que les objets sont des gouttes d'eau ordinaires susceptibles, capturées d'une manière extraordinaire.
En effet, la forme "oblongue", le fait que les  couleurs "mimétisent" le background/paysage nous dirigent raisonnablement vers un artefact dû à deux gouttes d'eau qui chutent ou présentes sur l'objectif.
 Il faut dire que les formes des gouttes d'eau sont fascinantes et étonnantes. Et donc il ne faut pas trop s'étonner qu'elles puissent donner lieu à des "photos mystères".

Capture d'une goutte qui chute / Image of a raindrop falling, Emmanuel Villermaux (Photo: Live Science)



Dans la vidéo suivante, on retrouve de telles gouttes de forme "oblongue" suivant la distance :




En général, un bon indicateur de tels "artefacts" photographiques en matière d'identification de photographie d'OVNI ou de doute à avoir, est que la personne qui a photographié découvre son inconnu a posteriori et ne l'a jamais vu à l’œil nu, de visu).

Ce n'est pas sans rappeler une forme d'art photographique consistant à photographier à travers une boule en verre ou en cristal.

Le seul élément "troublant"a priori est que les deux "inconnus" ne soient présents que sur un seul frame/photo, alors que plusieurs photos ont été prises, à l'intervalle d'une seconde chacune par le dispositif, et qu'ils sont présents que sur un seul cliché.

La série de photographies est disponibles ici :

Certes, mais en supposant que ce sont deux gouttes d'eau qui chutent, leur vitesse peut expliquer qu'elles aient traversées le champ de la caméra (parce qu'à une distance relativement proche) suffisamment rapidement pour qu'un seul frame de la série ne les capture.
Bon, je n'ai pas "do the math", mais le petit tableau suivant nous donnent une idée de la vitesse de chute de gouttes d'eau en fonction de la hauteur. Bien sûr, cela dépend d'autres variables (comme "l'embout"), mais des expériences que j'ai pu lire, la vitesse reste élevée. Ainsi, une goutte tombant ou glissant de quelque part de la maison (toit par exemple), du dispositif camera ou autre traversera le champ de la camera (ou son objectif) suffisamment rapidement pour n'être capturée qu'une seul fois "par seconde". Certains ont fait remarqué qu'on attendrait dans le cas d'une chute, un "effet de bouger". Il n'y en a visiblement pas sur la photo. Cependant (voir après), le temps d'exposition était de l'ordre d'1/3000 selon les données EXIF.
Les gouttes pourraient être également "portées" par un vent latéral.
Ou même, ces gouttelettes auraient glissé sur l'objectif.
Voilà bien des pistes à examiner...



Le matériel photographique semble être une Reconyx 900 (motion detecting - détecteur de mouvement -).
C'est du moins ce qu'un ami a extrait des données EXIF :
CameraMake = "RECONYX"
CameraModel = "PC900 PROFESSIONAL"
Xresolution = 72.000000
Yresolution = 72.000000
ResolutionUnit = 2 inch
DateTime = "2015:11:04 12:00:21"
Les données EXIF permettent de dire que le temps d'exposition était de 0.000347s (environ 1/3000), soit très rapide (suffisant pour figer une goutte qui tombe sans effet de bouger - pour l'option de la goutte qui chute, uniquement - ?).

On le voit. sur la capture suivante, la surface de l'objectif (lens) d'une Reconyx est réduite, si bien qu'une goutte glissant ou tombant, traverserait le champ ou la paroi de façon suffisamment rapide pour n'être capturée qu'une seule fois "par seconde" (en général, lorsque ce type dispositif détecte un mouvement, il s'enclenche et prend une série de photographies, toutes les secondes, ou autre, suivant l'option choisie).


Sur le site où a été publié les photos, on peut lire certains arguments contre le candidat/hypothèse de la goutte d'eau , comme par exemple :
Anglais: If these were water drops then the area of maximum sunlight reflection should be on the right side of the object and in the direction of the sun, not on the left side as we clearly see on the object’s surface in photo M 5/20.
Français : Si ceux-ci étaient des gouttes d'eau, la zone de réflexion maximum de la lumière du soleil devrait être sur le côté droit de l'objet et dans la direction du soleil, pas sur le côté gauche comme on le voit clairement sur la surface de l'objet en photo.
Pas vraiment en matière de réfraction de l'eau par les gouttes d'eau. C'est même plutôt "l'inverse": les rayons lumineux entrant en un point d'une goutte d'eau vont être réfléchis, non pas sur ce point d'impact, mais plutôt dans le fond de la goutte d'eau (et réfractés à nouveau).






http://orion.math.iastate.edu/lhogben/classes/rainbow.pdf





Il y a de nombreux exemples de réfraction de la lumière sur les gouttes d'eau sur les sites de photographie qui ne répondent absolument pas à cet argument contre la goutte d'eau.
Le reflet de la source de lumière dans la goutte est plutôt du côté inverse à la source : sur la droite de la goutte si la source est gauche, etc. : 











Je n'ai pas encore trouvé d'exemples de gouttes d'eau capturées par camera de surveillance ou all-sky, mais j'avais dans mes archives cet exemple d'une goutte d'eau sur un pare-brise ou un carreau de voiture (sans doute tirée de la banque de données IPACO). 
Vous retrouverez la forme "oblongue", la caractéristique que la goutte "mimétise" les couleurs du background, mais aussi qu'elle semble émettre sa propre lumière (sans doute un reflet quelconque de source(s) lumineuse(s) du ciel).



Notons également que le dispositif semble pouvoir détecter un mouvement qu'à un maximum de 100 pieds (environ 30,5 mètres). En ce sens, ce type de dispositif est plutôt utilisé pour faire des photos de la faune, plutôt que pour capturer des choses dans le ciel et à grande distance (à l'instar des cameras de surveillance du ciel). Autrement dit, ce qui a amené à déclencher la série de photo, était relativement proche.

Je ne comprends vraiment pas pourquoi le docteur utilise ce type de dispositif qui ne détecte qu'un mouvement à 100 pieds (30.5 mètres) maximum pour capturer des objets volants (comprendre OVNI) : feuilles, oiseaux, insectes, pollens, etc. garantis... Voir par exemple ses autres captures. Aussi, tout déclenchement de l'appareil est similaire de détection de mouvement (et donc d'objets) à une distance < à 30, 5 mètres...

Enfin, il faut vraiment se méfier quand on agrandit/zoome les photographies obtenues par ce type de matériel "camera de surveillance", afin d'examiner "un détail" qui apparaîtrait sur un des clichés (voir la troisième image en haut de billet). La résolution est assez faible (de l'ordre de 3.1 mégapixels).

le détecteur de mouvement peut détecter le mouvement jusqu'à 100 pieds (30.5 m) de distance !





Conclusion : Au total, l'hypothèse de gouttes d'eau, capturées de façon "exceptionnelle", reste un candidat conventionnel pouvant expliquer cette photographie et une piste à explorer, du fait de la caractéristique "translucide" et la forme, réfraction, son flou, etc.

Le dispositif en question (RECONYX PC900 PROFESSIONAL) ne se déclenche pour photographier que s'il détecte un mouvement et ce, si le stimulus en mouvement està une distance maximale de 30.5 mètres (100 pieds). C'est un système pour capturer des stimuli proximaux (photographier la faune, surveillance & sécurité, par exemple), et en aucun cas pour des stimuli distants. D'ailleurs, le plus gros des "objets"n'est aucunement net, parce qu'il est"out-focus" et assurément (très) proche de la camera.
Ce n'est donc pas un dispositif pertinent pour la surveillance du ciel, et toute "photo mystère" a de grande probabilité d'être celle en réalité d'objets "volants" proches (insectes, oiseaux, pollens, feuilles, gouttes, brume, etc).

* Ainsi, le docteur O'Connor s'est rétracté en conduisant une série d'expériences avec son matériel pour tester cette hypothèse de gouttes d'eau. Il la valide !


Comparaison entre des gouttes d'eau testées par Richard O'Connor (à gauche) et sa photo "d'OVNI" (à droite). Fin du mystère, case closed...





Gilles Fernandez, December 2015







The Lubbock Lights famous Photographs (by Carl Hart on August 31, 1951): A "neglected" Hypothesis...

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Les fameuses Photographies de Lubbock (par Carl Hart, le 31 août 1951) : une Hypothèse négligée...


Cette hypothèse est un travail de mon ami Nablator / This hypothesis is the work of my friend Nablator. 

The work made by Nablator is available in English at the ATS Forum in a shorter version.



On retrouve un des clichés de Carl Hart dans la bannière du gros forum francophone "les mystères des OVNI" - ...

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Les photographies de Lubbock, prises par le jeune Carl Hart fin août 1951 sont relativement fameuses dans le microcosme ufologique. Nous nous attacherons ici uniquement à ces photographies, et non pas aux observations elles-mêmes (voir une bonne et courte revue de ces observations en Français sur le site RR0).

Il s'agit d'une série de quatre photographies, pour lesquelles l'US Air Force n'a décelé "aucune fraude".


Less quatre clichés, source.


Il est important de noter, que quand celles-ci ont été montrées aux témoins, ceux-ci ont déclaré que cela ne ressemblait pas à ce qu'ils avaient vu ; Et, notamment, que les lumières qu'ils avaient observées étaient si faibles, qu'ils doutaient qu'elles puissent être visibles sur une photographie ou imprimer une pellicule... 

Alors, Carl Hart a t-il photographié tout autre chose, ou bien s'agit-il d'un canular ?

A ma connaissance, personne n'est arrivé à reproduire de tels clichés, s'il s'agissait d'oiseaux, de papillons, etc. (hypothèses parfois proposées pour la série d'observations). 

A mon impression de photographe amateur (et seulement, ce qui ne prouve rien), j'ai du mal à comprendre comment on peut obtenir de tels clichés d'objets décrits comme en mouvement, finalement peu lumineux, et de surcroît une série de quatre au total avec un tel appareil à ré-armement manuel (sûrement un 35mm classique de l'époque). 
De plus, des clichés "si bien" cadrés, que l'objet ait été proche (et donc de taille réelle imposante ?) ou non (plus petite taille réelle, et donc le 35 mm se transformant en gros zoom).

L'hypothèse proposée par Nablator quelques années auparavant (circa 2012) et peu visible sur le net ou ailleurs...


Nablator nous propose de regarder attentivement ces fameuses photographies inexpliquées, inexplicables...

Et principalement les deux premiers clichés, que nous noterons A et B par commodité.

Le cliché A :



Le cliché B auquel on a fait subir une légère rotation pour la démonstration. (Cliché B + Rotation).




Les lumières des clichés A et B sont parfaitement superposables... Excepté la légère rotation et certainement un effet de bougé sur le cliché A.
De plus, l'épaisseur des taches lumineuses surexposées sur la photo B est proportionnelle à l'intensité lumineuse sur la photo A. Les positions des lumières les unes par rapport aux autres n'ont donc pas bougé d'un poil pendant que le photographe tournait le levier pour réarmer (c'était manuel à l'époque)... contrairement aux autres photos.

Carl Hart n'a pas réalisé ses photos avec un appareil en mode rafale. Il a dû ré-armer son Kodak, une opération manuelle qui prends du temps. Le premier INSTAMATIC équipé d'une avance de film de puissance à ressort (un mécanisme qui ne brillait pas non plus pas sa rapidité) n'était disponible que dans les années soixante.

Hart a dit qu'il n'avait eu le temps de prendre que "deux photographies du deuxième vol, et quand les lumières sont revenues une troisième fois, il a pris trois autres". Les OVNI attendaient-ils, ne bougeaient-ils pas du tout, pour qu'il prenne la deuxième photo ?

Cliquez sur le lien suivant pour une image animée de cette surimposition des clichés A et B:


Il est dès lors possible et vraisemblable qu'il puisse s'agir d'un canular avec un dispositif assez simple en réalité.

L'utilisation d'un même cache troué, que l'on met face à une source lumineuse (lampe, fenêtre) et qui a été utilisé pour les deux premières photos, l'une avec un bougé, l'autre sans. Pour les deux autres clichés, il suffit de réaliser deux autres caches...


Gilles Fernandez, June 2017.



Les Photographies de l'USS "Trepang" : La Preuve d'un Montage "PhotoShop"...

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(Cliquer sur les images pour les agrandir)


Un des clichés. Et celui qui démontre la supercherie : Saurez-vous trouver ce qui "cloche" ici ???



Un autre des clichés...

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Cette série de photographies a été reçue par courrier par le magazine Français sensationnaliste "Top Secret".
L'ensemble des clichés et les hypothèses émises, le contexte et bien plus peuvent être consultées au sein de cet article du site The Black Vault. On peut lire que les principales hypothèses émises sont celles de tests ou d'exercices de tir à l'aide de cibles "gonflables", soit modernes, soit anciens. Autrement dit, nous serions en présence de clichés impliquant des stimuli réels, mais conventionnels. L'hypothèse d'un canular et d'un montage ne semble pas retenue.

Lorsque j'ai examiné ces photographies, mon hypothèse était au contraire celle d'un montage, sans vraiment être en mesure de le démontrer, dont le magazine et la communauté ufologique auraient été une fois de plus les victimes.

Les clichés me rappelaient étrangement une série de scènes du film "Battleship" - qui aurait inspiré le faussaire ? - :

Captures de deux scènes du film "Battleship"...

Un des "OVNI" me faisait penser à un ballon solaire, image qui aurait servi parmi de nombreuses autres (marque du périscope, océan, fumée, autre ovni) lors du montage "composite" - pas forcément celle que j'ai choisie - ?

Une photo de ballon solaire aurait-elle servi lors du montage du canuleur ?






L'autre type d'OVNI m'évoquait un mirage supérieur (Fata Morgana) et, là-encore, une image de ce phénomène naturel aurait servi lors du montage, mais je n'ai pas trouvé de correspondance exacte.

En cette fin du mois de Juin 2017, l'investigateur Belge Wim van Utrecht démontrait l'hypothèse d'un montage "Photoshop" parce que le faussaire a utilisé deux fois le même "calque" au sein de la même "photographie". Alors qu'il réexamine la série, le chercheur note qu'un nuage de fumée est deux fois dans le même cliché, et présente un isomorphisme structural "multiple" : Tailles apparentes globale et structurale (des parties du nuage) identiques, formes identiques, etc. CQFD.

La démonstration de Wim van Utrecht...

Florent Michaud a réalisé une image composite afin que vous jugiez : (à venir)

Et Scott Brando (investigateur Italien et blogueur d'UFO of Interest) une vidéo (il faut vous connecter via FaceBook) : https://www.facebook.com/ufoofinterest/videos/1868496690034491/


En matière d'analyse photographique et lorsque l'on suspecte un montage, "le Diable se cache souvent dans les détails"...


Gilles Fernandez, June 2017.






Maurice Masse Encounter (Valensole, 07/01/1965): Hoax inspired by a French Comic Book?

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When something is strange, very strange, we may resort without much fear to the improbable explanations, simply referring to prosaic things in extraordinarily improbable situations.
Lorsque quelque chose est étrange ou très étrange, nous pouvons recourir sans trop de crainte à d'improbables explications se référant simplement à des choses prosaïques dans des situations extraordinairement improbables.

Manuel Borraz & Kentaro Mori in Extraordinary Explanations.

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This article proposes a finding and hypothesis by Raoul Robé. It is then not my work.
Cet article propose une trouvaille et une hypothèse de Raoul Robé. Ce n'est donc pas mon travail.

Avec l'aimable autorisation de Raoul Robé / With the kind permission of Raoul Robé.




The Covert of the Comic Book...


Add-on 12/01/2017: An investigator ("UFO-skeptic" himself) and friend, who have the comic too, sent me all the story contained in the comic he summarized for me.
I must admit that now, having all the "Tintin" story, I (Gilles Fernandez) have the opinion the scenario as unlikely (of course, not impossible): Few similarities and too much differences in my humble opinion.

Abstract: In the recent years, French investigator and comic books collector, Raoul Robé, discovered a French comic book edited in 1955 and re-edited in 1960 containing many of the ingredients of Maurice Masse encounter, including the place (the comic book story is taking place in Arles -South of France -).
This findind drived Raoul Robé to present an alternative hypothesis to the ones already proposed (from a real encounter of the third kind to something involving an helicoper).

I should summarize the hypothesis with this scenario:

Maurice Masse discovered in his field a trace he recognized as a "lightning impact". 

In parallel and during his free time, he have the habit to meet his friends at "Café des Sports" (sort of French pub, so to speak). Like in all French Cafés in rural area or not, people are commenting the news, from sports to politic and social.

We well know that Michel Figuet French investigator met him and he have qualified him as "a kidder/teasing" (the French term was joueur). As many people reading the local press, Masse and the inhabitants were aware about the 1954 French wave, or "flying saucers/UFO" in general.

Coincidentally, he came accross a French comic book, where the action is taking place in his own area (Provence, Arles city).
This is enough to draw his curiosity and attention to read the full comic: He is discovering other ingredients: A Flying Saucer is landing in in his own area, with grab inhabitants/pilots paralysing a witness with a weapon emitting a beam ray, pilots examining him and speacking a foreign language, etc...

A idea is germinating in his "kidder" mind, a "galéjade" as we say here in South of France, with the lightning trace as the main support (hardware material), and the comic for the other ingredients (narrative material). So, he goes to boast at the "Café des Sports". The rumor is spreading in this little area where oral "stories" are very fast to spread. Because French Gendarmes will be involved, the French media are interested and the story becoming national and international. 

Masse is "trapped" in his "galéjade" and cant way back (like Renato for Trans-en-Provence other "famous" French case?)...
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The Case examined from another Angle, by Raoul Robé(translation of a 2015 received Raoul Robé's draft by the author of this blog, so probable typos, but under correction)

Ufologists, often city inhabitants themselves, sometimes have the unfortunate tendency to misjudge the malice of witnesses living in the countryside.

The famous case of Valensole (July the first 1965) is often told to us by these ufologists (for example, here), but Raoul Robé proposes to consider it from another angle.

Maurice Masse is a farmer and he knows his work very well, but also the environment in which he works daily. At the end of June 1965, he discovered a trace in his field of cultivation of lavender plants. He knows very well, for having already seen, that it is about a trace left by the lightning (one can consult in this respect, the excellent French work directed by P. Vachon & P. ​​Seray, Marliens et les Cas similaires- 2014 -).

The Covert of Vachon & Seray 2014 Book...

To relax, Masse has a habit of joining his friends at the "Café des Sport" where he finds a very friendly atmosphere: It discusses political, economic or social news.
According to some investigators (Figuet, cited by Seray p.203 Ibid.), the witness is qualified as a "joueur" (Kidder/Teasing ).

Maurice has of course already read, like everyone else since the great wave of 1954, articles speaking about "flying Saucers" in the local and regional press, and perhaps even in the coffee. He stumbles upon a small comic book (small format / petit format we call them here) abandoned by a village kid or other possibilities. The eye-catching cover shows a young rider and a flock of good bulls passing a flying saucer. The introduction speaks of flying saucer ... in Provence!


The Introduction of the Comic Book mentioning a flying saucer and taking place in Maurice Masse French Provence...


The idea of ​​a good galéjade (A galèjade is a local/familiar South of France term meaning a tall story) germinates in the teasing spirit of our farmer. The trace found earlier will serve as a support for this joke.

He tells his adventure to his coffee friends. The affair is quickly spread. The French Gendarmerie (French Army corp having a Police duty) intervenes, the press seizes it. 
Because there are these very concrete traces, this story will go around the world!


Embellisments...


At the beginning, Masse describes the landing of unknown craft, but like for Marius Dewilde encounter, in Quarouble 1954, the description of the small pilots and their reaction will come gradually (embellishments, one will be able to consult about Quarouble, the article in French by Dominique Caudron).

Please note that in Maurice Masse narrative, the little men are bald, speak an unknown language, are benevolent, armed with a paralyzing ray weapon, they examine the body of the witness then immobilized .... exactly as in the scenario of the comic strip.


In the comic, the witness discovers the landing of a flying saucer and bald pilots...

In 1975, Lob & Gigi (Dargaud Ed, 1975) interpreted and depicted Maurice Masse narrative when the bald pilot is paralyzing the witness with a ray weapon. In our comic, the bald pilot is paralyzing the witness and his horse with a ray weapon.

Lob & Gigi 1975/Maurice Masse narrative (1965) versus our comic (1955 & 1960)...

The witness is examined by the pilots in both the Maurice Masse narrative and our comic book.

Idem...


Few words about this Kind of Comic Books.


This kind of comics we call here "petits formats" were sold on newsstands or press houses all around France.
The owner of this blog collected them in the 70's and they were easily found in my local town markets as "used" by many vendors. We buy them for half the original price and it was possible to "buy" other comics when giving back the ones we bought previously (for a quarter of the original price this time ^^).
It was also very common that these comic books as being passed from friend to friend/from hand to hand.

That's among other reasons why we must not be surprised by the delay/decay between Maurice Masse testimony (1965) and the two editions of the comic book (1955 and 1960).


Gilles Fernandez, November 2017. Copyright Raoul Robé.




CNES/GEIPAN and Ball Lightning... Good Heavens!

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Ball lightning studies suffer from the same defects that typify ufology. Their catalogues are littered with ill-investigated cases.
An investigator, privated communication.

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The other day, I was watching one of the documentaries released by CNES/GEIPAN and series called Juste Ciel.  In general, I found them really good or excellent.

This one was concerning Ball Lightning...
My attention focused mainly on the videos the team proposed I then suppose "among the best ones they know concerning Ball Lightning".

And concerning at least two of them, I said in my mind Good Heavens!


At about 56 seconds, you have an excerpt of a video. Seriously, at the very first regard because I follow for years several hoaxes and CGI UFO videos, it "smells" the CGI fake, as I was pretty sure I already saw this video in extenso years ago in another context (UFO context stricto sensu, not Ball Lightning). 

I asked my friends devoted on debunking faked videos (UFO-Theater site team mates and Scott Brando Italian driving UFO of Interest FB page) because I dont remembered where I saw it.

Their answers were clear enough and very fast. The video is a CGI creation then a fake by the "famous" hoaxers and two Cousins brothers ThirdPhaseofMoon, hoax appearing circa 2012 in their YouTube channel.
Even if I must advise you that each time you open a video on their YT channel, they gain money, the video can be retrieved here.

In other words, even an or several experts in storm or "ball lightning" can be fooled by a fake. It is imho a good illustration of the argument from authority.

Ball Lightning caught on tape at Sioux Falls?
In the documentary, we find another excerpt where a ball lightning was caught on tape. Really? I well knew and recognized this video too, because I fastly "analyzed" it years ago and my opinion or hypothesis was totally different.

The full video is available here. I advise you to watch it in HD, full screen, and after using YT parameters to slow it down.



I'm not a native English speacker (as you can read here^^), but you have probably noticed too that the cameraman made a "Woooooooow". But this "wow" is not when the alleged "ball lightning" appeared, but more for a mundane (but splendid) lightning.

It is in my opinion a good indication that the "phenomenon" was not seen with the naked eyes or during the footage in live, but after when visioning the video at home, a good indication and "classic" too to focuse on other alternatives, ie an "artefact", for example something close the camera (particle, dust or insect).

When you slow down the footage and focuse on the cloud, you will see that the "phenomenon" have a "dark" precursor/speck and this at about 36s.
The following image is proposed in order you locate this dark "object" when watching again the video and these frames:





"The position, direction, timing and angular speed of this dark speck are so closely matched to those of the bright speck that it’s very hard to argue coincidence" as an analyst wrote to me.

What could it be? More probably an insect than a ball lightning. I asked several friends in several email groups and it seems a firefly is a good candidat.

After all, the video seems to have been realized in July, in dusk time, firefly is well known to have a flash pattern, which, even if I'm not an entomologist are consisting of some seconds "off" and some others "on", probably explaining then why this stimulus is at the begining dark and lighting after.

Investigator Wim van Utrecht realized this recreation:




So, Ball lighting or an insect (maybe a firefly)? Let the reader decide.

I had some things to say or to propose for the others video excerpts, but probably later.

Anyway, this short documentary have really surprised me because endorsed by CNES, at least for these two videos it contains which are for me and others not ball lightning if this phenomenon really or not exists.

Good Heavens!

Gilles Fernandez, April 2018.














Les Photographies de la Bataille de Los Angeles...

La Saga des Diapositives de Roswell : La vidéo "d'Hygiène Mentale"...

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Les enquêtes sur les phénomènes paranormaux sont toujours menées de façon complètement bancales..
Le cas des "Diapositives de Roswell" est caractéristique de cette mauvaise méthode. il a été présenté comme une preuve irréfutable de la présence extraterrestre sur Terre.
Cette histoire est un support pédagogique idéal pour expliquer ce qu'il ne faut pas faire lors d'une enquête sur un phénomène paranormal.
C'est un prétexte pour moi pour expliquer la méthode que je pense être la meilleure pour chercher la vérité sur un truc extraordinaire : celle de la Pensée Critique.


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J'ai également pensé que cette histoire que je suivais devenait sous mes yeux un véritable cas d'école pour la pensée critique et l'auto-défense intellectuelle.
Christophe Michel, de la chaîne YouTube Hygiène Mentale a justement réalisé une vidéo dans laquelle il se sert du prétexte de ces diapositives pour un support pédagogique afin d'expliquer ce qu'il ne faut pas faire lors d'une enquête sur un phénomène "extraordinaire"...

Voici cette vidéo :






Gilles Fernandez, November 2016.

Comment un Cas OVNI peut-il devenir un "Mythe" : les Ingrédients du Cas d'OVNI légendaire...

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Le motif central du mythe de Roswell est qu'un monstre maléfique (le Gouvernement) a séquestré un élément essentiel pour l'Humanité (sagesse de nature transcendantale, à savoir, des connaissances factuelles que nous ne sommes pas seuls dans l'Univers). Le héros de la culture (l'ufologue) met en échec le monstre et (par des prouesses d'enquêtes) délivre l'élément essentiel (de sagesse) à l'Humanité.
Charles A. Ziegler (1997), Analysis of The Roswell Myth: A traditional folk motif clothed in modern garb, dans The UFO crash at Roswell: The genesis of a modern myth (Benson Saler, Charles A. Siegler & Charles B. Moore).   
Roswell a tout, en effet, de ce que l’on nomme une falsification rétrospective (D.H. Rawcliffe), c’est à dire une histoire où, à partir d’une situation ordinaire, certains mécanismes psychologiques et sociologiques sont mis en œuvre et font que l’on commence à raconter des faits extraordinaires, qui sont repris ultérieurement avec des embellissements et des élaborations ultérieures de telle façon que, seuls, les points en faveur de l’extraordinaire sont mis en avant, tandis que les points ordinaires sont laissés de côté. C’est la version sensationnelle qui reste mémorisée, renforçant la croyance ou l’opinion qu’il s’agit d’une affaire extraordinaire.

La falsification rétrospective agit comme un processus consistant à raconter une histoire extraordinaire à partir de certains faits ordinaires, mais que l’on déforme ou que l’on embellit dans le temps. Les embellissements comprennent des spéculations, des amalgames avec des événements survenus à des moments ou dans des lieux différents, mais également l’incorporation de matériels à l’histoire issus de la culture ambiante (légendes urbaines, livres, films, entretien guidé consciemment ou non, etc.) sans tenir compte de leur exactitude ou de leur plausibilité. On invente de façon consciente ou inconsciente des éléments qui correspondent au résultat souhaité. L’histoire originale et ordinaire se remodèle avec des points extraordinaires mis en valeur, tandis que les points défavorables et ordinaires sont abandonnés. La version déformée (et fausse) devient un faux souvenir (annexe 17) d’autant plus que les acteurs sont auto-renforcés dans leur croyance par d’autres éléments : nouvelles interviews guidées consciemment ou non, partage de la même opinion avec d’autres, etc. Fernandez (2010), Roswell : Rencontre du Premier Mythe.



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Ce billet est un résumé de discussions au sein du forum UFO-Scepticisme, d'un travail de Curt Collins, plus des réflexions personnelles.


Une question pour le chercheur s'intéressant à la thématique ufologique peut être celle consistant à essayer de comprendre pourquoi certains cas OVNI sont méconnus ou restent oubliés, tandis que d'autres atteignent un statut presque "légendaire" et mythique. 
En d'autres termes, quels sont les ingrédients nécessaires pour qu'un cas OVNI deviennent mythique, tant ou au sein du microcosme ufologique que pour le grand public ?



Curt Collins, auteur du site "Blue Blurry Lines" avait réalisé un synoptique des variables en interaction (approche systémique) qui feraient qu'un événement inexpliqué (cas OVNI) évolue en un mythe ou cas légendaire. Nous l'avons traduit, plus quelques libres ajouts.




Why USAF 1994 Roswell "big Report" did not provide a Document confirming a Mogul Flight was the Culprit for Roswell Debris? (In French).

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Une vidéo à propos de l'affaire Roswell est apparue récemment sur la toile. Je la recommande, tant, et toute modestie mise à part, il est rare que je n'abandonne pas au bout de quelques minutes d'écoute, quoi que cela soit concerné à Roswell ces derniers mois.
C'est remarquable qu'une personne, et en si peu de temps d'immersion sur l'affaire, et en moins d'une demi-heure, offre un si pertinent produit final. Chapeau, vraiment...

 Et puis, mon nom est mentionné, c'est forcément "qu'elle est bien" ! (Auto-dérision).




Elle a fait naître quelques commentaires ici et là, comme sur la page Facebook UFO-Scepticisme, mais aussi sur le forum de même nom.
J'ai répondu à quelques objections, demande d'informations, etc. dans ces fils, par l'intermédiaire d'amis (car j'ai moins de temps - et de passion/motivation - pour ce hobby, qu'avant).
Mais aussi parce que mon nom était mentionné et mon ouvrage parfois critiqué, alors que j'ai déjà répondu, ou tenté de répondre, à ces critiques par le passé.
Mais l'ufologie, et en particulier, commenter l'affaire Roswell, c'est un peu se réveiller chaque matin comme dans le film Un jour sans Fin...

Dans les objections, une d'elle et tout à fait légitime de prime abord, à la thèse Mogul et posée dans la discussion plus haut, on trouve, de la part d'un internaute :
Par ailleurs, il est tout de même étrange que dans son "Roswell report" de 1994, d'environ 1000 pages, l'Armée de l'Air n'ait pas pu produire un seul document (procès verbal ou autre) prouvant qu'elle avait effectivement récupéré un train de ballons Mogul sur le ranch Foster.
Certes. Mais il convient aussi avant tout de se demander où se trouveraient de tels documents et ce qu'ils sont ou seraient devenus si toutefois potentiellement existants (notamment pour des vols service qui ne faisaient pas l'objet de rapport écrits, voir ce précèdent billet relayé outre-Atlantique et une de mes trouvailles. Cocorico !). 

Toute modestie mise à part encore, cette question a déjà été examinée dans la littérature consacrée, et j'en ai déjà causé ici ou là. La question est donc, légitime, mais pas vraiment neuve.

Tout d'abord, il me semble toujours bon de rappeler qu'en réalité, ce n'est pas l'Armée Américaine qui proposa l'hypothèse Mogul pour rendre compte des débris de Roswell, la première.
Mais deux ufologues, à savoir Robert G. Todd et Karl Plock, et ce, indépendamment l'un de l'autre, au début des années quatre-vingt-dix . Lire "mon" chapitre, titré L'armée sort Mogul d'un Chapeau ? dans mon ouvrage qui est en open source et donc, ce qui ne vous oblige à ne rien débourser, pour s'en convaincre, ou non.

Le premier de ces deux investigateurs, Robert G. Todd, a justement été en quête de trouver un tel document. Il en a fait part notamment, dans un de ses numéros de son "journal de la bouse de vache" / the Cowflop Quaterly.
A savoir, le numéro 5 (du 5 juillet 1996), qui est justement consacré à la recherche de documents historiographiques concernant Roswell.
C'est un "très rare" en version courrier de l'époque, mais on peut encore le trouver en version numérique sur ce lien.

Todd y explique avoir passé 5 ans et demi de sa vie à, entre autres, rechercher tout document montrant que le vol numéro 4  - ou quelque autre - du projet Mogul, est responsable des débris. 
Pour lui, là où cela pourrait avoir été indiqué historiographiquement avec un maximum de probabilité, sans en être toutefois certain, ce serait dans deux archives. A savoir :

La boîte d'archives dite 00 des projets Sign-Grudge 1947-1960.
La boîte d'archives dite MIX-1011 - Rockfish, Mogul projects acoustical research 1946-1950. Nb: Rockfish est le second nom qui fut donné au projet Mogul.

Ces deux boîtes d'archives sont pertinentes ici, car elles contiendraient des correspondances avec l'Air Materiel Command (la seconde concerne justement les deux premiers projets dédiés aux OVNI aux USA). Et l'Air Materiel Commandétait très impliqué dans tout ce qui concernait les "soucoupes volantes"à cette époque.
Aussi, les débris de Roswell, auraient été envoyés et identifiés à l'Air Materiel Command (entre autres parmi d'autres organismes).
Il y a donc toute chance que si les débris de Roswell ont été identifiés comme du matériel ballon et cibles-radar de l'équipe de la New York University en charge du projet Mogul, et qu'un document en atteste, c'est dans ces archives qu'il se trouve...

Ces documents étaient stockés aux archives de St-Louis, Missouri (National Personnel Records Center) depuis Août 1960, au sixième étage, lors de ses recherches.


The NPRC records fire of 1973
Up to 18 million military records were engulfed in flames

Bien avant, donc,que la grande fanfare de Roswell ne débute (post-1978, voir mon ouvrage). 

Cela expliquerait, en tout cas pour moi, pourquoi les investigateurs ne trouveront jamais rien, historiographiquement, confirmant à 100 % que le vol Mogul du 4 juin (ou celui du 29 mai 1947) explique ces débris.
Et donc pourquoi l'équipe ayant rédigé le gros rapport de l'URSAF, a été "incapable" de produire un tel document, malgré d'intenses recherches (voir mon ouvrage, à nouveau).

Idem.
Que les auteurs sensationnalistes à propos de Roswell, passés ou à venir, en soient également rassurés !


Gilles Fernandez, April 2019.






Ariel Case, Zimbabwe (1994): A neglected Hypothesis or disregarded Assumption... (In French).

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(Version de Travail mise en ligne et sujette à modifications)




Un de nos billets et recherche la plus consultée sur ce blog est celui consacré au cas mythique (dans le microcosme ufologique) d'Ariel School. N'hésitez pas à le relire !

Dans celui-ci, nous avons avancé bien des contre-tons, et principalement, mais pas seulement, que la méthode d'entretien et de recueil des témoignages ou des dessins, auprès des jeunes enfants, était "désastreuse", en ce sens qu'elle est très loin des standards de la criminologie ou de l'entretien en psychologie (notamment envers le jeune enfant ou pré-adolescent/adolescent).

Du fait des séances d'entretien collectifs - alors qu'ils auraient dû être individuels - où les enfants s'entendent les uns les autres; du fait des "debrief" entre adultes que les enfants entendent; du fait que les tâches demandées aux enfants sont faites à l'école, parfois "au tableau" et peuvent alors se comporter comme des exercices scolaires où l'enfant doit produire quelque chose et faire plaisir à l'autorité/adulte; du fait de questions à choix forcé, où l'enfant se sent comme devant choisir une proposition (quitte à se contredire ensuite). Et bien d'autres contre-tons qui font ou feraient "frémir"  n'importe quel psychologue ou criminologue.

Ainsi, les enfants qui déclarent n'avoir rien vu (comme Oriana) vont pourtant produire un dessin avec un être ou un engin. Ou encore, la thématique écologique si chère à John Mack est présente dans les narratifs produits devant John Mack, alors que ceci était totalement absent dans les narratifs produits auprès de Cynthia Hind.

Au total, nous avons voulu, et réussi je pense, à pointer que l'apparente "homogénéité" des récits et dessins, pouvait être le simple produit d'une contamination psychosociologique. Je pense que ce précèdent  billet démystifie totalement le cas et sa solidité.

A ce titre, je pense qu'il est et serait inutile d'aller plus avant, et que le "sceptique" n'a pas ou plus à se prononcer sur le stimulus que certains des enfants auraient sans doute vu ou aperçu.
Mais, je suis intimement convaincu qu'un stimulus visuel a bien existé et a généré cette (non) affaire.

Et donc, quel stimulus aurait pu voir les enfants et qui les aurait, légitimement, surpris ?

Il existe une piste de recherche, initialement proposée et discutée par et avec "Nab Lator". Encore lui.


Quelques éléments, d'abord :


- Certains dessins ou éléments des narratifs des enfants, évoquent une sorte d'être qui ressemble à un "hippie/rastaman", avec des lunettes et des longs cheveux (dreadlocks ?)...









- Et l'engin dessiné, ressemble parfois à une sorte de caravane (américaine)...




Et donc ?


En 1994, justement, il se trouve que Thomas Mapfuno et son groupe, étaient justement en concert près d'Harare.






Il se trouve également que la "coiffe" rasta (dreadlocks) était malvenue, mal vue et rare en 1994, et au Zimbabwé. Ces deux liens nous paraissent utiles :

Lien 1

Lien 2


Alors, les enfants auraient-ils été légitiment surpris par un "rastaman" et ses dreadlocks, ayant parqué momentanément ou non sa caravane, près de l'école, pour assister ou comme musicien à ces concerts ? A suivre !


Gilles Fernandez, May 2019.

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